"Ce qui m'a fait la plus forte impression, c'est sa simplicité", a confié Raymond Aubrac lors d'un colloque intitulé "Hô Chi Minh, militant de libération nationale et pour la paix" tenu mercredi à Paris.


Des chercheurs sur le Vietnam et de nombreux amis français ont participé à ce colloque organisé conjointement par le Centre de la culture vietnamienne en France, l'Association d'amitié France-Vietnam et l'Association des Vietnamiens en France.


Raymond Aubrac, qui avait hébergé le Président Hô Chi Minh lors de sa visite en France en 1946, a raconté plusieurs souvenirs sur ses trois rencontres avec le leader du peuple vietnamien. Pour lui, ces souvernirs sont tous inoubliables et impressionnants.


Pour sa part, Mme Raymonde Dien, qui s'était couchée sur les rails devant un train chargé d'armes à destination du Vietnam en février 1950, a raconté sa rencontre avec le Président Hô Chi Minh.


L'historien Alain Russio, dans son long discours, a présenté le chemin choisi par Hô Chi Minh pour libérer le peuple vietnamien du joug colonial.


Il a tiré trois conclusions importantes : Hô Chi Minh a été un personnage historique extraordinaire, un communiste extraordinaire et un politicien ayant une vision internationale.


Le même jour, une délégation de l'ambassade du Vietnam en Grande-Bretagne, des organes de représentation du Vietnam et des représentants de la communauté des Vietnamiens dans ce pays sont allés déposer une corbeille de fleurs à New Zealand House (jadis Carlton Hotel), à Londres, où le Président Hô Chi Minh travailla comme marmiton pendant les premières années du 20 e siècle.


Le président de l'Association des Vietnamiens en Grande-Bretagne, Son Thanh, a saisi cette occasion pour appeler les Viet Kieu à se plonger dans les documents relatifs aux années londoniennes du Président Hô Chi Minh. - AVI