Grâce à Wildscan, les détenteurs de Smartphones pourront désormais apporter leur pierre à la protection des espèces animales en danger. Présentation.

Lancée le 11 mai au Vietnam, l’application WildScan vise à combattre le trafic d’animaux sauvages. Elle comporte une bibliothèque qui répertorie des informations sur plus de 300 espèces, sur les produits dérivés qui font l’objet de commerce illégal en Asie du Sud-Est. Mais surtout, Wildscan permet de signaler des cas de trafic aux autorités. L’application est donc un soutien précieux pour les forces de l’ordre et un outil efficace pour les citoyens. À noter que cette application a déjà été lancée en Thaïlande l’année dernière. La version vietnamienne a toutefois été optimisée, avec notamment l’ajout d’espèces endémiques.

«WildScan permettra d’augmenter le nombre de personnes attentives au trafic d’animaux sauvages et donc l’efficacité de la lutte », indique Nguyên Thê Dông, vice-directeur du Département général de l’Environnement.

En écho à la Journée mondiale de la biodiversité

Le lancement de l’application a été organisé par le Département de conservation de la biodiversité du Département général de l’Environnement, en coopération avec l’Agence américaine pour le développement international (USAID) et la fondation Freeland. Et ce dans le cadre du programme «Réponse régionale de l’Asie au trafic des espèces en danger» (Asia’s Regional Response to Endangered Species Trafficking (ARREST). La présentation a été ponctuée de conseils pratiques pour utiliser au mieux Wildscan.

WildScan a été lancée en écho à la Journée mondiale de la biodiversité (22 mai), organisée par l’Alliance de conservation de la biodiversité (BCA) et la fondation Freeland pour sensibiliser le public aux conséquences négatives du trafic d’espèces sauvages et à la consommation d'animaux menacés d’extinction.

Plusieurs autres activités étaient aussi organisées, notamment l’atelier Wildlife Friendly Skies (Des cieux cléments pour les animaux sauvages), destiné aux travailleurs du secteur aérien. Le but de cet atelier, qui s’est déroulé le 12 mai, était de fournir des informations au personnel aérien pour qu’il puisse détecter des cas de trafic d’animaux sauvages à l’aéroport international de Nôi Bài, à Hanoi. -CVN/VNA