Vu Van Ninh rencontre le vice-president de la Commission europeenne hinh anh 1Le vice-Premier ministre Vu Van Ninh (à gauche) rencontre le vice-président de la Commission européenne Valdis Dombrovskis. Photo : VGB
Dans le cadre de sa visite en Belgique, le vice-Premier ministre Vu Van Ninh a rencontré vendredi à Bruxelles le vice-président de la Commission européenne (CE) Valdis Dombrovskis.

Pour le Vietnam, l’Union européenne est un partenaire privilégié avec lequel il souhaite renforcer la coopération dans les secteurs de la formation, de la recherche scientifique et technologiques, ainsi que la lutte contre le changement climatique, a affirmé M. Vu Van Ninh lors de son entretien avec le vice-président de la CE.

Le Vietnam soutient également la participation de la Commission européenne au Sommet de l’Asie de l’Est, a ajouté le vice-Premier ministre en demandant à la Commission européenne de reconnaître au Vietnam le statut de pleine économie de marché.

Le vice-président de la Commission européenne Valdis Dombrovskis a expliqué que les deux parties étaient sur le point de finaliser les éléments techniques préalables à une telle reconnaissance.

Il s'est félicité de la coopération entre le Vietnam et l'UE et a souhaité que leur accord de libre-échange (EVFTA) soit signé en 2015, et l'accord-cadre de partenariat et de coopération intégrale Vietnam-UE, l'année prochaine. En outre, il a souhaité que les entreprises d'export de bois de l'UE soient autorisées à s'implanter au Vietnam.

Concernant les programmes de coopération, notamment celui Mékong-Danube au sein de l'ASEM, il a affirmé que l'UE s'efforce d'aider le bas-Mékong. Actuellement, l'union a accordé 2 milliards d'euros pour réduire les écarts de développement entre ces pays et ceux en voie de développement de la région.

M. Valdis Dombrovskis a déclaré apprécier le rôle et les contributions du Vietnam au sein de l’ASEAN et a partagé ses inquiétudes face aux actes chinois destinées à faire changer le statu quo dans les archipels de la Mer Orientale.

Tous les différends dans cette zone doivent être réglés pacifiquement, sur la base du droit international, à commencer par la convention des Nations-Unies sur le droit de la mer de 1982, a-t-il souligné. -VNA