Une foire d’antiquites au cœur de Hanoi hinh anh 1Dans cette foire, toutes sortes d’objets sont vendus : vases, lampes à huile, horloges, téléphones, plateaux de cuivre, verres...
Hanoi (VNA) - Isolée du rythme précipité de la vie moderne, une foire d’antiquités, organisée chaque samedi à Hanoï, est devenue une destination de choix pour les amateurs de vieilles choses comme pour ceux qui veulent se souvenir de belles choses du passé.

La foire est située dans l’espace de Lu Trà Quan (Boutique de thé), derrière une petite pente de la ruelle 456 Hoàng Hoa Tham, dans l’arrondissement de Ba Dinh, l’endroit où les membres du Club de calligraphie de Hanoi se rassemblent le week-end.

Si certaines personnes vont dans cette foire parce qu’ils sont collectionneurs, d’autres sont là pour acheter, vendre, toucher ou simplement regarder d’anciens objets qui évoquent des souvenirs. Certains, plus jeunes, viennent aussi en guise de passe-temps, ou pour en savoir plus sur les objets utilisés par les générations précédentes.

Le marché possède une trentaine de stands d’une ou deux tables. D’autres vendeurs présentent simplement leurs articles sur une grande nappe de nylon à même le sol. Les visiteurs constatent aisément que les objets à vendre ici changent chaque semaine. Les stands sont remplis d’objets très divers, car les vendeurs offrent ce qu’ils ont collecté, ce qui donne du plaisir aux chalands.

On y peut trouver beaucoup  d’antiquités de différentes périodes historiques. Certaines ont plus de cent ans, tandis que d’autres proviennent des années 1960 et 1970 : bols en porcelaine, vases, lampes à huile, montres, téléphones de bureau, ferrures, plateaux de cuivre, lunettes, monnaies, magazines, conteneurs d’eau, cuillères...

Passion pour les antiquités

Il existe de nombreux objets que les collectionneurs ont recherché de nombreuses années, de sorte que les vendeurs ne cherchent pas trop à savoir si leurs produits sont vendables ou s’ils peuvent faire des bénéfices, le but est plutôt de communiquer ou de partager des expériences, notamment pour distinguer les vraies antiquités des fausses.

«Chaque semaine, j’y vais pour regarder et acquérir de vieux objets pour décorer ma maison. Je me sens bien ici. Surtout, la foire me permet de rencontrer les gens qui partagent ma passion», confie Nguyên Minh Hiêu, domicilié dans le quartier de Liêu Giai, arrondissement de Ba Dinh, à Hanoï.

En dehors des Hanoïens, la foire attire aussi de nombreux passionnés d’antiquités de différentes provinces, et même des étrangers qui viennent pour étudier les traits culturels des Vietnamiens. -CVN/VNA