Thua Thiên-Huê prône la modernisation de la pêche
Cinq ans d epuis
la mise en application de la politique de développement de l’économie
maritime, les pêcheurs ont investi dans l’achat de nouveaux navires de
pêche. Les petits bateaux de faible puissance sont remplacés par
d’autres développant plusieurs centaines de CV qui favorisent les longs
séjours de pêche en mer.
«Grâce au crédit à taux
préférentiel, j’ai acheté un bateau de 250 CV qui me permet de pêcher
des espèces de poissons dont le cours est élevé», a fait savoir un
pêcheur de la commune de Phu Hai, district de Phu Vang.
La qualité des bateaux s’est nettement améliorée, plusieurs
développant jusqu’à 340 CV et étant équipés d’un GPS, d’un dispositif de
communication radio et d’un sonar. Les pêcheurs ont investi en moyenne
un milliard de dôngs dans l’acquisition d’un nouveau navire.
«La flotte de Thua Thiên-Huê compte aujourd’hui près de 12.000 bateaux
de pêche, dont 226 de plus de 90 CV réservés à la pêche hauturière», a
indiqué le Docteur Nguyên Quang Vinh Binh, directeur du Département de
l’exploitation et de la protection des ressources marines de Thua
Thiên-Huê.
L’exploitation des ressources
halieutiques de la province a connu une hausse considérable, passant de
22.000 tonnes en 2006 à 27.000 tonnes en 2011, selon le Département de
l’exploitation et de la protection des ressources marines de Thua
Thiên-Huê.
Pour s’entraider dans l’exploitation
aquatique et la défense de la souveraineté territoriale, les pêcheurs
ont créé 57 groupes de production en mer. Un groupe de secours a été
également mis en place dans le district de Phong Diên. Fort de 20
membres, cette unité a permis de ramener en lieu sûr de nombreux bateaux
lors du passage de tempêtes.
En deux ans, le modèle
du «groupe de solidarité en mer», lequel vise à créer une liaison et
une force commune dans l’exploitation des zones de pêche hauturières,
est devenu un exemple qui a été largement multiplié. Chaque groupe a son
statut juridique et reçoit les aides des branches concernées, que ce
soit dans la fourniture des équipements de sûreté ou les informations
nécessaires pour la pêche en Mer Orientale.
De son
côté, la Direction générale des garde-frontières maintient une liaison
étroite avec les pêcheurs. En plus des aides matérielles, elle prend
toujours en charge le travail de sensibilisation des pêcheurs sur les
droits sur la mer et les îles, sur les nouvelles politiques du Parti et
de l’État pour les encourager à rester le plus longtemps possible en mer
et à défendre la souveraineté maritime de la Patrie. – AVI