Le meneur des manifestations antigouvernementales Suthep Thaugsuban a refusé toutes les négociations et concessions et défié jeudi les autorités thaïlandaises de l'arrêter.

La déclaration a été donnée un jour après que le vice-Premier ministre et ministre thaïlandais des Affaires étrangères, Surapong Tovichakchaikul, a demandé à la police d'arrêter immédiatement le leader des manifestants et ses assistants.

A présent, la police thaïlandaise planifie la création d'un groupe chargé des missions spéciales pour suivre les mouvements de ceux-ci.

La tension s'est aggravée lorsque le gouvernement a déclaré l'organisation des élections législatives comme le plan prévu, et les manifestants ont continué d'appeler les personnes à descendre dans la rue.

Le "blocus de Bangkok", lancé par Suthep Thaugsuban, a débuté lundi et durera 20 jours en vue d'empêcher les élections du 2 février.

La Commission électorale s'efforce d'entrer en contact avec la Première ministre Yingluck Shinawatra pour discuter du report de ces élections. Auparavant, cette commission a refusé l'invitation à participer à un forum spécial sur les élections organisé par le gouvernement, dans lequel la plupart des participants ont soutenu l'organisation des législatives comme prévu.

La Commission nationale anti-corruption thaïlandaise a annoncé jeudi qu'elle était en train d'effectuer une enquête sur le programme de subvention aux prix lancé par la Première ministre Yingluck Shinawatra.

Les opposants ont virougeusement protesté contre ce programme, en précisant qu'il s'agissait d'une affaire de corruption ayant fait perdre à l'Etat 12,9 milliards de dollars. -VNA