Thaïlande : la situation ne s'améliore toujours pas
Normalement, après avoir reçu ces
listes, la Commission électorale nationale procède aux formalités
d'inscription en présence des partis politiques, ce qui n'a pu être
possible du fait du blocage des entrées du local par les manifestants
anti-gouvernementaux. Actuellement, même les cadres de la Commission
électorale nationale ne peuvent entrer pour travailler.
La Commission électorale nationale a indiqué qu'elle prendra des
décisions nécessaires si les partis ne peuvent pas remplir les
formalités d'inscription d'ici le 27 décembre.
Auparavant, le meneur des manifestations anti-gouvernementales, Suthep
Thaugsuban, a déclaré que les rassemblements continueront, même jusqu'au
2 février prochain. Il demande toujours au Premier ministre
thaïlandais, Mme Yingluck Shinawatra, de démissionner.
Selon un candidat du parti Chart Thai Pattana, le chaos qui règne aux
alentours du local d'inscription est un phénomène sans précédent. Selon
la loi thaïlandaise, ceux qui empêchent l'inscription des candidats
encourent une peine de 5 ans d'emprisonnement ou une amende de 10.000
baths, et ceux qui empêchent le travail des membres de la Commission
électorale, une peine de 2 ans et une amende de 40.000 baths. -VNA