Un mémorandum de formation de ressources humaines pour 2011 a été signé par la Compagnie générale des chemins de fer du Vietnam et Central Japan Railway Compagny (JR Central, JR Tokai), afin de permettre au Vietnam d'accéder plus rapidement aux technologies japonaises des trains à grande vitesse (TGV).

Quatre Vietnamiens iront étudier et acquérir une expérience professionnelle dans les technologies de signalisation, des voies et des rames de tels trains au sein des établissements de JR Tokai.

Selon la Stratégie de développement du transport ferroviaire pour 2020 et sa vision pour 2050 approuvée par le Premier ministre, le Vietnam doit mettre en service en 2020 plusieurs tronçons d'une ligne de TGV Nord-Sud.

Pour atteindre cet objectif, il rencontre nombre de difficultés, en particulier pour mobiliser les capitaux nécessaires et former son personnel. Afin que les ingénieurs et techniciens vietnamiens accèdent aux technologies japonaises en ce domaine, le Japon l'a assisté en formant ces deux dernières années un total de 14 cadres.

Les parties prenantes japonaises avaient également transmis le 2 novembre 2010 au ministère du Plan et de l'Investissement du Vietnam et au bureau de la JICA (Agence japonaise de coopération internationale) au Vietnam une note diplomatique comportant des propositions sur un programme de coopération dans l'élaboration du projet de construction des deux premiers tronçons de Hanoi-Vinh et de Ho Chi Minh-Ville-Nha Trang d'une TGV transnationale.

Le projet de train à grande vitesse Nord-Sud dont le coût total s'élève à 38 milliards de dollars est à l'étude par la Compagnie générale des chemins de fer du Vietnam et l'Association d'export de locomotrices du Japon (JORSA). D'une longueur de 1.570 km et comprenant 26 gares, elle permettra une circulation à 300 km/h, ainsi le trajet entre Hanoi-Hô Chi Minh-Ville sera raccourci en quelque 5 heures et demie au lieu des 30 heures nécessaires aujourd'hui.

Selon les spécialistes japonais, cette ligne doit être réalisée en plusieurs phases en synergie avec le développement urbain sur toute sa longueur. Son financement sera effectué dans le cadre d'un partenariat public-privé où l'Etat conservera un rôle central.

La construction de cette ligne transnationale à grande vitesse diminuerait de 26 % par an le nombre d'accidents de la route, lesquels font un millier de morts chaque mois. - AVI