Un séminaire intitulé "Les maladies contagieuses récemment apparues et les animaux sauvages au Vietnam - situation réelle et projections" a eu lieu le 15 mars à Hanoi avec la participation de spéciliastes vietnamiens et étrangers en ce domaine.

Cet évènement a été organisé par l'Association de préservation des animaux sauvages au Vietnam, en collaboration avec l'Agence américaine pour le développement (USAID) et le ministère de l'Agriculture et du Développement rural.

C'était la première fois qu'un ministère du Vietnam et des organisations internationales se rencontraient afin de discuter de problèmes d'environnement, de médecine vétérinaire et de santé humaine, ainsi que d'étudier en détail la responsabilité et le rôle de chacun dans la surveillance de la santé des animaux sauvages.

Des spécialistes étrangers ont souligné le fait que la veille en matière d'épizooties, tout comme l'alimentation ou la pharmacopée tradititonnelle à base d'animaux sauvages sont des facteurs de haut risque dans la transmission de ces maladies aux animaux domestiques et à l'homme.

Selon de récentes études, près de 75% des épidémies chez l'être humain ont pour origine une épizootie, et que l'Asie du Sud-Est doit être considérée comme une région du monde présentant d'importants risques d'apparition et de développement de nouvelles maladies.

Francis Donovan, directeur de l'USAID Vietnam, a estimé que dans le monde, l'homme est de plus en plus conscient de la relation entre santé humaine, médecine vétérinaire et hygiène environnemental e . Le Vietnam se montre parmi les pionniers dans l'utilisation de méthodes d'accès "One Health" dans le développement de politiques de prévention des épidémies sur son territoire.

Il est nécessaire en tout état de cause d'améliorer les capacités de dépistage et de lutte cointre les épidémies, plus particulièrement dans les zones où les risques de développement épidémique sont élevés, a-t-il souligné. - AVI