La participation au réseau de surveillance du mercure en Asie-Pacifique permet au Vietnam d'améliorer sa capacité en la matière, a déclaré Bui Cach Tuyen, vice-ministre des Ressources naturelles et de l'Environnement lors d'un séminaire mercredi à Hanoi.

Ayant pour thème "Le réseau de surveillance du mercure en Asie-Pacifique", ce séminaire a été organisé par le Département général de l'Environnement (revelant du ministère vietnamien des Ressources naturelles et de l'Environnement), en collaboration avec l'Agence américaine de protection de l’environnement (EPA), le Programme national de Surveillance de l’atmosphère des Etats-Unis et le Département taïwanais de la protection de l'environnement.

Il s'agit d'une bonne occasion pour les organes, unités et pays régionaux participants à ce réseau de partager leurs expériences en la matière, a-t-il ajouté. Selon le vice-ministre Bui Cach Tuyen, les activités de surveillance de l'environnement au Vietnam sont déployées depuis 1994 mais la mesure du taux de mercure dans l'atmosphère n'en fait pas partie. Le pays est en train de construire un système de surveillance du mercure afin de mieux contrôler la pollution au mercure dans l'air.

La participation à la Convention de Minamata sur le mercure témoigne de l'intérêt que le Vietnam porte à la lutte contre la pollution à ce métal lourd hautement toxique. Cela donne au pays un cadre juridique pour mettre en oeuvre des activités de contrôle du mercure dans l'atmosphère.

Le Département général de l'Environnement continue de maintenir l'échange d'information et d'améliorer les connaissances de ses unités concernant ce métal lourd afin d'accélérer le contrôle de la pollution au mercure et la mise en oeuvre de la Convention de Minamata, a-t-il dit. -VNA