Un séminaire sur l'amélioration de l'instruction en matière de lutte contre l'exposition à la dioxine a eu lieu mardi dans la province de Dông Nai (Sud).

Selon l'Association provinciale des victimes de l'agent orange/dioxine, il faut communiquer de manière simple avec la population, notamment en utilisant des messages et des images concrets, sur les risques que présentent cette famille de composés chimiques.

Il faut recommander à la population, notamment celle vivant aux alentours de l'aéroport de Biên Hoa, de faire attention au choix de leurs aliments comme aux conditions de production agricole au sens large.

Selon le Comité national de pilotage du règlement des conséquences des produits chimiques toxiques utilisés par les Américains pendant la guerre au Vietnam (Comité de pilotage 33), le pays comprend trois "points chauds" de dioxine, les aéroports de Phu Cat (province de Binh Dinh), de Da Nang (province du même nom) et de Biên Hoa (province de Dong Nai).

La neutralisation de cette substance toxique à l'aéroport de Phu Cat est achevée et la même opération est mise en oeuvre à l'aéroport de Da Nang pour être achevée en 2016.

Dans l'aéroport de Biên Hoa, les taux de contamination sont particulièrement élevés. Le pays qui escompte terminer la décontamination d'ici 2020 a besoin de trouver un financement de plus de 200 millions de dollars, selon le Comité de pilotage 33.

L'étude de l'aéroport de Biên Hoa par des spécialistes vietnamiens a commencé en 1990. Plus récemement, le Programme de développement international des Etats-Unis et l'ambassade des Etats-Unis au Vietnam les ont rejoint.

Selon l'Association des victimes de l’agent orange/dioxine du Vietnam (VAVA), de 1961 à 1971, l'armée américaine a déversé environ 80 millions de litres de défoliants au Vietnam, lesquels contenaient près de 400 kg de dioxine. -VNA