La fête Xuân Hông ( Printemps rouge) , l’événement annuel de don de sang le plus grand et le plus attendu de l’année, s’est ouverte début mars au stade national de My Dinh, à Hanoi.

Selon des données de l’Institut central d’hématologie et de transfusion sanguine, en 2012, 91% des unités de sang utilisées dans les hôpitaux provenaient de campagnes de don de sang. Celles-ci ont bien répondu à la pénurie de sang pendant les périodes où les besoins sont élevés, notamment après le Têt traditionnel et en été.

La 6e édition, dont le slogan est "Partager la goutte de sang - Donner de l'espoir", a été l’occasion pour des milliers de jeunes d’exprimer leur solidarité. Cette année, la fête a attiré plus de 30.000 participants. A 8 heures du matin, on comptait déjà 525 unités de sang. Et à 19 heures, 6.941 unités.

En assistant à la fête, on a pu ressentir l’enthousiasme, la générosité et la solidarité d’une partie des jeunes vietnamiens. Les donneurs de sang pour la première fois n’ont pas caché leur inquiétude, leur embarras. Cependant, après avoir écouté les conseils des médecins, ils ont tous montré de la détermination parce qu’ils ont compris que leur sang contribuerait à sauver des vies.

«C’est la treizième fois que je participe au don de sang. Mon fils a aussi donné 7 fois de son sang…», a confié Nguyên Tuyêt Chinh, une dame d’un certain âge vivant à Hanoi. Nul doute que son enthousiasme a encouragé des jeunes à participer à cette activité humanitaire.

Selon de récentes statistiques, les donneurs de sang au Vietnam représentent 1% de la population nationale. Cette bonne nouvelle reflète les changements remarquables dans la sensibilisation au don de sang, auprès des jeunes Vietnamiens et de toute la population en général.

Entre 2008 et 2011, des Vietnamiens ont donné 690.000 litres de sang. En 2011, près de 1% de la population vietnamienne a donné son sang, 90% du sang collecté provenant de donneurs bénévoles, selon le Comité national de mobilisation au don de sang.

Le Vietnam compte à ce jour 12 centres régionaux de transfusion sanguine qui, en plus de réceptionner du sang sur place, organisent périodiquement de vastes mouvements de don de sang.

«Actuellement, notre institut approvisionne en sang 107 hôpitaux », a fait savoir le Professeur-Docteur Nguyên Anh Tri, directeur de l’Institut central d’hématologie et de transfusion sanguine, également président du Comité d’organisation de la fête Xuân Hông. Selon lui, après le Têt, le nombre de personnes hospitalisées augmente, et les unités de sang récoltées pendant cette fête sont une source importante pour les hôpitaux.

Depuis sa première édition en 2008, cette fête a reçu un large écho auprès de la population vietnamienne contribuant à promouvoir ce geste humanitaire et de solidarité qu’est le don de sang, qui est une belle tradition des Vietnamiens. – VNA