Reception du certificat de patrimoine pour le culte des Deesses-Meres hinh anh 1Le culte des Déesses-Mères est ponctué de rites bien codifiés. Photo : VNA
 

Nam Dinh (VNA) – Le Comité populaire de Nam Dinh (Nord) a reçu le 2 avril le certificat inscrivant les pratiques liées à la croyance viet en les Déesses-Mères des Trois mondes sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’UNESCO.

L’événement a eu lieu au site historique et culturel Phu Day, commune de Kim Thai, district de Vu Ban, province de Nam Dinh. Le vice-Premier ministre Vu Duc Dam, des autorités locales et des représentants de l’UNESCO au Vietnam étaient présents.

Rappelant que la certification de l’UNESCO était un honneur de Nam Dinh et du Vietnam plus généralement, le vice-Premier ministre Vu Duc Dam a appelé les Vietnamiens à redoubler d’efforts pour mieux préserver et développer ce patrimoine.

Les pratiques liées à la croyance viet en les Déesses-Mères des Trois mondes ont été inscrites en 2016 sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.

Pour répondre à des demandes d’ordre spirituel, à des attentes quotidiennes et pour attirer la chance dans la santé comme dans la vie professionnelle, des communautés du Vietnam vénèrent les Déesses-Mères des Trois mondes : le monde céleste, le monde de l’eau et le monde des montagnes et des forêts. Parmi ces Déesses-Mères, on trouve Liễu Hạnh (une nymphe descendue sur Terre qui a vécu comme un être humain et qui est devenue nonne bouddhiste), désignée comme la Mère du monde, et d’autres esprits considérés comme des héros légendaires. Cette pratique traditionnelle est constituée du culte quotidien, de la participation à des cérémonies, de rituels tels que le rituel de possession spirituelle, et de festivals, comme celui de Phủ Dầy, qui se déroulent dans des temples consacrés aux Déesses-Mères. Ces activités associées à la pratique aident à préserver une part de l’histoire de la communauté, de son patrimoine culturel et de son identité, avec certains aspects qui intègrent des costumes traditionnels, de la musique et des danses. Les détenteurs et praticiens sont les membres du public, les gardiens de temples, les prêtres chargés des rituels, les médiums spirituels, les assistants et les musiciens qui transmettent oralement les connaissances et les savoir-faire aux nouveaux venus et aux membres des familles. Le partage de valeurs communes et d’une croyance profonde en la compassion et en la grâce des Déesses-Mères est au fondement des relations sociales et lie les membres des communautés participantes. Le culte des Déesses-Mères contribue également à valoriser les femmes ainsi que leur rôle dans la société. -VNA