Kien Giang (VNA) - Le Vinpearl Safari, premier parc animalier au Vietnam dédié aux soins et à la préservation de la faune, est devenu en moins d’un an la deuxième maison pour des animaux rares, venus du monde entier. Un havre qui s’est agrandi cette année par la naissance de quatre tigres du Bengale.

Quatre petits tigres voient le jour sur l’ile de Phu Quoc hinh anh 1Des petits de deux tigresses du Bengale C8 et C9.

 

C’est un quasi conte de fées qui s’est réalisé au Vinpearl Safari sur l’île de Phu Quôc. Les deux tigresses du Bengale, C8 et C9, ont mis bas au tout début de l’été, mais il a fallu déployer un trésor de patience et d’attention pour arriver jusqu’au bout.

Le 23 décembre 2015, C8 et C9 sont arrivées au parc. À l’occasion de leur bilan de santé, les vétérinaires ont réussi à estimer les périodes favorables pour qu’elles puissent avoir des petits. Coup du sort, ce fut à la Saint-Valentin. Mais la décision n’était pas simple, et exigeait une attention de tous les instants. En effet, la plupart des vétérinaires et des employés du parc devaient se relayer en permanence aux côtés des tigresses pendant toute la journée pour surveiller la période d’accouplement.

Près de 2.600 heures de soins

Après 102 jours d’attente, les tigresses du Bengale sont enfin pleines, et elles ont été particulièrement chouchoutées par les équipes du parc. Le 1er juin, date qui coïncidait en plus avec la Journée internationale des enfants, C9 a mis deux petits au monde, et ont été prénommés Phu et Quôc. Huit jours plus tard, c’est au tour de C8 de donner naissance là aussi à deux tigres, Hiêu et Thao.

Selon le parc, les quatre petites boules de poils ont demandé près de 2.600 heures de soins constants. Une fois toutes les trois heures, on leur donnait le biberon, avec du lait spécialement adapté pour les félins. Ils ont ouvert leurs yeux après quatre jours, et ont été capables de reconnaître leur environnement au bout de trois semaines.

Le but premier du Vinpearl Safari de Phu Quôc est de pouvoir créer un environnement sûr pour la reproduction d’espèces rares. Outre les petits tigreaux, on peut y trouver un bongo, une antilope venue de l’Afrique centrale, quatre servals (des sortes de gros chats sauvages) de la savane africaine, un cygne noir, chose très exceptionnelle, ou encore un kangourou gris.

D’une superficie de plus de 380 ha, offrant une biodiversité des plus riches, le parc répond également aux très strictes exigences pour des modèles de Safari selon des standards internationaux. -CVN/VNA​​