Progrès remarquable dans l'attrait de l'IDE
L'environnement d'investissement au Vietnam a
été favorable durant la période 2001-2010 en terme d'attrait de
l'investissement direct étranger (IDE).
C'est
l'estimation du Département de l'investissement étranger (DIE) du
ministère du Plan et de l'Investissement sur les dix dernières années
en ce domaine : le Vietnam a autorisé 9.445 projets d'investissement
étranger et une augmentation du fonds d'investissement pour 3.945
autres, pour un capital total de 165,9 millliards de dollars, soit 3,8
fois plus que la précédente période de 1991-2000.
Toujous
selon le DIE, l'IDE au Vietnam a constamment augmenté à partir de 2001
pour atteindre une apogée en 2008 avec 71,7 milliards de dollars, un
record durant ces 20 dernières années. Pendant ce temps, les capitaux
débloqués ont également atteint un record de 11,5 milliards de dollars.
En 2009, l'IDE injecté au Vietnam a connu une chute,
représentant seulement 32% de celui de l'année précédente, soit 32
milliards de dollars. En 2010, le Vietnam est demeuré attrayant pour
les investisseurs étrangers avec un total d'IDE décaissé de 11
milliards de dollars, pour les 18,59 milliards de dollars d'IDE
enregistrés cette année-là.
Une enquête de l'organisation
japonaise du commerce extérieur (JETRO) montre que plus de 70% des
entreprises d'IDE interrogées souhaitaient augmenter leur
investissement et développer leur production au Vietnam.
L'organisation
UK Trade & Investment (UKTI) a indiqué dans son rapport sur les
perspectives d'investissement dans les économies émergentes de 2010 que
plus de 19% des entreprises interrogées considéraient le Vietnam comme
un site idéal pour investir dans les deux années à venir.
Estimant les effets de l'investissement étranger sur le développement
socioéconomique du Vietnam, le DIE a affirmé que le secteur à
participation étrangère était celui de plus forte croissance de
l'économie nationale, ce qui confirmait son importance pour le
développement socioéconomique du pays.
En fait, l'IDE
représente une proportion importante du total de l'investissement
social, entre 16% et 30%, sur la période 2001-2010. La participation au
PIB national de ces entreprises augmente de manière continue en étant
passé de 12,7% en 2000 à 18% durant la période 2006-2010.
Autre
point fort de celles-ci, la croissance annuelle de leur production
industrielle a atteint 17,4% entre 2001 et 2008, supérieure à la
moyenne nationale de 16,3 %.
Cependant, selon le DIE, le
traitement de l'IDE présente également des faiblesses, avec notamment
un examen sommaire des capacités financières de l'investisseur ou de la
faisabilité du projet, ce qui a retardé l'aménagement du développement
de plusieurs localités. De même, certains projets n'utilisent que des
technologies anciennes ou polluantes. - AVI