Le vice-Premier ministre Vu Duc Dam a présidé dimanche 11 mai à Hanoi une séance de travail avec le ministère de la Santé sur la prévention et la lutte contre les épidémies.

Selon le rapport du ministère de la Santé, la rougeole sévit au Vietnam. Entre fin décembre 2013 et le 15 avril 2014, le pays a recensé plus de 3.000 personnes atteintes de la rougeole sur 8.000 cas de fièvre, avec plus de 100 décès dont 25 imputables directement à la rougeole.

L’épidémie touche 61 des 63 villes et provinces. La plupart des patients sont des enfants moins de 10 ans et 12,5% des nourrissons de moins de 9 mois. Plus de 86% des cas n’avaient pas été vaccinés.

Depuis le début de l’année, des cas de maladie mains-pieds-bouche et de dengue sont constatés dans la majorité des villes et provinces du pays, avec un nombre de patients inférieur à l’an passé. Toutefois, certaines villes et provinces annoncent un nombre de cas plus important et des épidémies sont à craindre dans ces localités.

Le pays dénombre 17.410 personnes atteintes de la maladie mains-pieds-bouche dont 2 morts, 7.931 cas de dengue parmi lesquels 4 morts. Les risques d’épidémie sont particulièrement élevés car la population a peu conscience de l'importance de l’hygiène individuelle et de la propreté de l’environnement.

Lors de la séance de travail, les participants ont discuté des mesures pour bien prévenir, lutter contre les épidémies de l’été, notamment la rougeole, la maladie mains-pieds-bouche et la dengue.

Selon le ministère de la Santé, la rougeole a tendace à reculer, le nombre de nouveaux cas baisse. Mais le nombre de cas mortels continue à augmenter. Par ailleurs, la maladie mains-pieds-bouche et la dengue risquent de devenir des épidémies. Face à cette situation, le vice-Premier ministre Vu Duc Dam a demandé au ministère de la Santé d’être vigilant et déterminé.

Pour conclure la séance de travail, le vice-Premier ministre a demandé au ministère de la Santé d’intensifier les travaux de direction, de supervision et de contrôle des activités de prévention et de lutte. Le ministère de la Santé doit sanctionner les services qui n’assument pas bien leurs tâches. Il doit collaborer avec celui de l’Information et de la Communication pour informer la presse de l’évolution des épidémies et des mesures de prévention et de lutte. Les médias doivent bien jouer leur rôle de relais et donner des informations actualisées.-VNA