Selon le ministère de l'Industrie et du Commerce, entre janvier et avril, les exportations nationales de fruits et légumes ont connu une croissance de 21,6 % en glissement annuel en atteignant 488 millions de dollars.

Parmi les 40 marchés importateurs, la Chine tient le haut du pavé en représentant un tiers du total. Le Japon, la République de Corée, la Russie, les Etats-Unis, les Pays-Bas, l’ASEAN, sont aussi des importateurs majeurs.

Le défi majeur pour les fruits et légumes du Vietnam, notamment les produits frais, sont la sécurité et l’hygiène alimentaire en raison de l’usage excessif de pesticides et autres intrants chimiques.

« Les grands importateurs accordent la priorité à la sécurité et à l’hygiène alimentaires, et ces dernières sont considérées comme un outil important pour départir les agriculteurs de la concurrence », a estimé Nguyên Xuân Hông, chef du Département de protection des végétaux du ministère de l’Agriculture et du Développement rural. « Chez eux, les exigences en termes de sécurité et d’hygiène alimentaires sont élevées», a-t-il ajouté.

Lors d’une récente conférence sur le développement durable de la culture et de la consommation de fruits et légumes, la sécurité et l’hygiène alimentaires ont été au centre des débats. Selon eux, l’une des premières solutions serait le renforcement des investissements dans les technologies de traitement et de préservation.

Il faudra créer un réseau d’ateliers de traitement préliminaire et d’emballage dans les zones de production. Parallèlement aux activités de promotion du commerce, la liaison entre cultivateurs, entreprises et administrations devrait être plus étroite afin d’assurer un meilleur contrôle du processus de production comme d’assurer des débouchés à leur production. -CPV/VNA