Le Premier ministre Nguyen Tan Dung a appelé à des efforts soutenus pour réduire la surcharge hospitalière tout en améliorant la qualité des consultations et des traitements afin de répondre à la demande croissante de la population.

Lors d'une réunion sur la réalisation du Projet de réduction de la surcharge hospitalière pour la période 2013-2020, tenue le 4 mars à Hanoi, le chef du gouvernement a affirmé que la santé publique étaient une tâche politique essentielle du Parti et de l'Etat afin de garantir les intérêts fondamentaux des habitants. Il s'est félicité des acquis importants obtenus dans la santé préventive, la formation professionnelle, les consultations et les traitements des maladies exigeant des techniques pointues. Cela est dû à la préoccupation, aux investissements du Parti, de l'Etat et aux efforts considérables des médecins et des vétérinaires, a-t-il dit.

Evaluant deux ans après la mise en oeuvre dudit Projet, le Premier ministre Nguyen Tan Dung a souligné que le secteur de la santé avait fait de gros efforts pour augmenter le nombre de lits d'hôpitaux à tous les échelons. La surcharge hospitalière a considérablement baissé. Trois nouveaux hôpitaux d'échelon central ont été construits, 172 départements hospitaliers de cet échelon ont été modernisés avec près de 4.000 lits supplémentaires.

Ces deux dernières années, dans l'ensemble du pays, ont été construits 116 hôpitaux (1121 au total) et 1.667 départements d'échelons provincial et de district, avec une augmentation de 15.535 lits. En moyenne, les hôpitaux des trois échelons - central, provincial et de district - ont atteint un taux de 28,1 lits pour 10.000 habitants en 2014, contre 24,7 en 2012.

Selon le Premier ministre, beaucoup d'hôpitaux restent surchargés. Pour que ce projet aboutisse à de meilleurs résultats, il a demandé au ministère de la Santé d'appliquer avec précaution le mécanisme de transfert de patients d'un hôpital à l'autre, d'augmenter le nombre de lits, notamment dans les hôpitaux spécialisés dans la pédiatrie, les tumeurs et le cancer, l'orthopédie, les maladies cardio-vasculaires. Des priorités doivent être accordées à l'augmentation du nombre de lits et à la modernisation des équipements médicaux des hôpitaux du ressort central dans les cinq ans à venir.

En outre, le ministère de la Santé et d'autres ministères et services concernés ainsi que les localités doivent investir davantage dans les hôpitaux, renforcer le transfert de technologies, l'achat d'équipements modernes, la formation et l'amélioration des compétences du personnel pour les hôpitaux des districts. Davantage de fonds publics devront être accordés au système de santé national, a conclu le chef du gouvernement. -VNA