Le Centre de conservation du patrimoine de Thang Long-Hanoi, en collaboration avec le Bureau de représentation de l’UNESCO au Vietnam, ont dressé mercredi le bilan d'un projet de préservation de la citadelle royale de Thang Long.

Ce projet a été financé par le Fonds fiduciaire du Japon de 2010 à 2013. Doté d’un budget total de plus d’un milliard de dollars, il avait pour objet d'établir un système de gestion convenable pour une conservation durable de ce patrimoine culturel mondial, a rappelé le directeur du Centre de conservation du patrimoine de Thang Long-Ha Noi, Nguyen Van Son.

Après trois ans de mise en oeuvre, ce projet, via une coordination internationale de l’UNESCO, a obtenu des résultats encourageants, avec notamment de nouvelles recherches sur la citadelle royale de Thang Long, l'accès d'archéologues vietnamiens aux nouvelles techniques de fouille, la création d'une base de données grâce au Système d’Indications Géographiques (SIG)...

A cette occasion, le Comité populaire de Hanoi a remis un satisfecit au Bureau de l’UNESCO au Vietnam et à l’Institut national de recherches sur les biens culturels de Tokyo pour leurs contributions à la conservation et préservation du patrimoine.

La citadelle impériale de Thang Long, édifiée au 11e siècle sous la dynastie des Ly, assoie l'indépendance du Dai Viêt. Elle fut bâtie sur les vestiges d'une citadelle chinoise remontant au 7e siècle, dans les terrains drainés du delta du fleuve Rouge à Hanoi. Elle fut le lieu du pouvoir politique de manière continue pendant près de 13 siècles. Les édifices et les vestiges de la zone archéologique au 18 de la rue Hoang Diêu reflètent une culture originale propre à la basse vallée du fleuve Rouge, à l'intersection des influences venues de la Chine, au nord, et de l'ancien royaume du Champa au sud. -VNA