Après le limogeage du Premier ministre intérimaire Mme Yingluck Shinawatra et de ses neuf ministres par la Cour constitutionnelle thaïlandaise le 7 mai pour abus de pouvoir et violation de la Constitution, le secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-Moon, a appelé toutes les parties à oeuvrer ensemble pour trouver une solution par le dialogue.

S'exprimant lors d’un point presse le même jour, la porte-parole de l’ONU, Mme Vannina Maestracci, a indiqué que le secrétaire général de cette organisation continuait de suivre de près la situation en Thaïlande et qu'il espérait que les parties se maîtriseront et respecteront leur législation, notamment tous les principes démocratiques.

Le même jour, les Etats-Unis ont aussi appelé les parties en Thaïlande à éviter les violences après la décision de la Cour constitutionnelle, et à régler la crise politique pacifiquement et démocratiquement pour que le peuple thaïlandais puissent élire de dignes représentants.

La porte-parole du Département d’Etat des Etats-Unis, Mme Jennifer Psaki, a souligné l'importance d'une issue pacifique à cette situation, à commencer par la tenue régulière d'élections et la désignation d'un nouveau gouvernement.

Le porte-parole des manifestants thaïlandais, M. Akanat Promphan, a annoncé jeudi être prêt à former leur propre gouvernement, jugeant "illégale" la nomination au poste du Premier ministre par intérim du vice-Premier ministre Niwatthamrong Boonsongpaisan, ancien ministre du Commerce du précédent gouvernement.

Les leaders des manifestants ont annoncé « la dernière bataille » pour demain, alors que les partisans de Mme Yingluck manifesteront le lendemain.

Selon les prévisions, la Commission anticorruption de la Thaïlande (NACC) rendra publiques prochainement ses conclusions sur la responsabilité de Mme Yingluck et un ancien ministre concernant la mise en oeuvre du programme d'aide aux riziculteurs. -VNA