Oniria, une collection de livres fantastiques pour enfants hinh anh 1Les quatre tomes de la série fantastique pour enfants "Oniria", traduits et publiés en vietnamien par la Maison d’éditions Phu Nu. Photo: VNA
Hanoi (VNA) - Samedi 22 juillet à L’Espace, Institut français de Hanoï, la Maison d’éditions Phu Nu (Femme) a organisé une table ronde pour présenter la collection de livres fantastiques pour enfants, Oniria, de l’écrivaine B.F. Parry, traduite pour la première fois du français en vietnamien.

Devant un public d’enfants, de parents, de journalistes et autres intéressés, l’écrivaine vietnamienne Di Li, interlocutrice, a commencé la séance en remerciant la Maison d’éditions Phu Nu et le traducteur Hoàng Anh, d’avoir choisi et consacré leurs temps à apporter cette œuvre française aux jeunes lecteurs vietnamiens. Elle a également remercié l’Institut français de Hanoï pour son soutien à l’équipe depuis ses débuts.

Khuc Thi Hoa Phuong, directrice de Phu Nu, a partagé son point de vue ainsi que ses aspirations à l’égard de cette collection littéraire. «Le fantastique est depuis longtemps la tendance universelle de la littérature d’enfance et de jeunesse. Mais plus profondément, nous désirons que les enfants et les jeunes puissent pouvoir élargir leur imagination, leurs rêves afin de comprendre les grandes valeurs de la vie». En effet, elle a souhaité que cette série fasse partie de la bibliothèque familiale de chaque foyer du pays. 

Un cadeau pour les enfants

L’écrivaine Di Li a avoué être réticente lors de la réception de l’œuvre colossale. Mais après lecture des premières pages, elle en est immédiatement tombée amoureuse. «Honnêtement, je ne me suis jamais vraiment intéressée à la lecture d’enfance. Mais ces romans sont vraiment exceptionnels. L’imagination s’enrichit essentiellement pendant l’enfance, donc +Oniria+ est indiscutablement un cadeau que je conseille à tous les parents vietnamiens d’offrir à leurs enfants».

Réputé pour la traduction des romans policiers notamment Ce qui ne me tue pas de David Lagercrantz, le traducteur Hoàng Anh s’est également exprimé en ajoutant modestement que le travail fourni était beaucoup plus important lorsqu’il s’agissait de livres d’enfance et de jeunesse. En effet, il a souligné que la plus grande difficulté de la traduction des livres d’enfance consistait à garder et à exprimer toute l’innocence et la naïveté du contenu et des expressions.

«Dans la vraie vie, les rêves et cauchemars disparaissent au réveil. Mais ce n’est pas le cas dans le monde d’Oniria, en effet ils sont tous conservés, et chaque nuit, le personnage principal de 12 ans Elliott a la possibilité de suivre plusieurs aventures», a-t-il partagé.

Les quatre premiers tomes de la série Le royaume des rêves, Le disparu d'Oza-Gora, La guerre des cauchemars, et Le réveil des fées sont désormais disponibles au public et mis en vente avec la couverture originale des éditions Hachette-Hildegarde. -CVN/VNA