Nombre de pays pour la liberte de navigation maritime et de survol en Mer Orientale hinh anh 1Le lance-missiles USS Lassen. Photo: Reuters 

Le Premier ministre japonais Shinzo Abe a exprimé le 27 octobre son soutien pour le passage du navire américain lance-missiles USS Lassen à l’intérieur de 12 milles nautiques d'îles artificielles illégalement construites par la Chine dans la zone de l’archipel de Truong Sa (Spratly) du Vietnam.

S’adressant aux journalistes lors de sa tournée à Astana, capitale du Kazakhstan, le chef du gouvernement japonais a souligné que l’acte américain était basé sur le droit international, affirmant que Tokyo coopérera avec la communauté internationale, dont les États-Unis pour "protéger les mers libres, ouvertes et pacifiques".

Le 29 octobre, les médias singapouriens ont annoncé que lors des rencontres séparées avec l’ambassadeur américain Kirk Wagar et chinois Chen Xiaodong dans cette Île-État, le ministre singapourien des affaires étrangères Vivian Balakrishnan avait réitéré l'annonce que son pays soutenait le droit à la liberté de navigation et de survol en Mer Orientale, conformément au droit international, y compris la convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982 (UNCLOS).

Selon un journaliste de l’Agence vietnamienne d’Information (VNA) à Singapour, dans une déclaration, le ministère singapourien des Affaires étrangères a indiqué que les grandes lignes de transport maritime et aérien traversent la Mer Orientale. Chaque État dont le commerce passe par la Mer Orientale - ou dont les navires et les avions utiliser cette zone maritime - a un intérêt à respecter le droit à la liberté de navigation et de survol. Cela comprend Singapour, pour qui la Mer Orientale est une "ligne vitale".

Singapour, en tant que pays non requérant, ne prend pas parti de ces revendications rivales. Il exhorte toutes les parties à gérer leurs différences calmement et pacifiquement, conformément au droit international, notamment l’UNCLOS, avec l'objectif commun de maintenir la paix et la stabilité régionale.

Dans son édition du 28 octobre, le "Wall Street Journal" a fait savoir que l’Australie examinait la possibilité de déployer des navires près des îles matricielles illégalement construites par la Chine en Mer Orientale. Un haut officier a révélé que des plans pour les possibles opérations navales ou les vols d’avions de patrouille maritime avaient été préparés.

La ministre australienne de la Défense, Marise Payne, a souligné que son pays avait un intérêt légitime dans le maintien de la paix et de la stabilité, le respect du droit international, le commerce libre, la liberté de navigation et de survol en Mer Orientale. "Comme ils le font maintenant, les navires et aéronefs australiens continueront d'exercer leurs droits en vertu du droit international à la liberté de navigation et la liberté de survol", a-t-elle déclaré.

Prenant la parole à Washington, le président indonésien Joko Widodo a appelé toutes les parties à faire preuve de retenue dans cette vaste zone tout en soulignant la nécessité pour la Chine et l'ASEAN à faire des progrès sur un code de conduite contraignant (COC) en Mer Orientale pour la paix et la stabilité régionale.

Le président indonésien a souligné que son pays, qui a un intérêt légitime à la paix et la stabilité en Mer orientale, veut jouer un rôle actif dans le règlement des différends dans cette zone maritime.

Selon le "Japan News", l’administration américaine avait signalé le Japon et aux autres alliés que Washington poursuivrait ses plans de patrouilles en Mer Orientale, qui devraient durer quelques semaines.

Selon l’Agence France Presse (AFP), le 27 octobre, le navire américain lance-missiles USS Lassen a navigué à moins de 12 milles d'îles artificielles que la Chine a construit illégalement dans la zone de l’archipel de Truong Sa (Spratly) du Vietnam.

D’après l’agence Reuters, l'USS Lassen s’approcherait des îlots de Xu Bi et de Vanh Khan dans l’archipel vietnamien de Truong Sa (Spratly). Il pourrait être escorté par des avions de patrouille P-8A et P-3, lesquels sont en opération régulière dans cette zone. D'autres patrouilles pourront être effectuées dans les semaines prochaines.

Le 29 octobre, le porte-parole du ministère vietnamien des Affaires étrangères, Le Hai Binh, a réaffirmé que le Vietnam respectait la liberté de navigation maritime et de survol en Mer Orientale​ conformément à l’UNCLOS.

En réponse à la question de correspondants sur la réaction du Vietnam devant le passage d’un navire américain près de certaines structures géographiques de l’archipel de Truong Sa (Spratly) du Vietnam, Le Hai Binh a indiqué : "En tant ​que pays ayant souveraineté ​sur les archipels de Hoang Sa (Paracel) et Truong Sa en Mer Orientale et ​partie à l’UNCLOS, le Vietnam respecte la liberté de navigation maritime et de survol en Mer Orientale conformément aux règles de la convention des Nations Unies sur le droit de la mer (CNUDM) de 1982".

Et de conclure : "Le Vietnam appelle les parties concernées à contribuer activement au maintien de la paix, de la stabilité, de la liberté et de la sécurité de la navigation maritime et aérienne en Mer Orientale sur la base du droit international, dont l’UNCLOS, et la Déclaration sur la conduite des parties en Mer Orientale (DOC)". -VNA