Trente membres du personnel de sécurité publique et agents qui travaillent avec les femmes détenues dans le Nord , ont commencé mercredi un programme de formation de trois jours au traitement des femmes en prison et à l’application de mesures non privatives de liberté pour certaines.

L’atelier, organisé dans la ville de Dà Nang (Centre) par l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) et le ministère de la Sécurité publique, est la première étape des activités visant à renforcer la capacité des instituts spécialisés dans la prévention du crime et la justice pénale.

" Au cours de cet atelier de formation , nous allons examiner les Règles de Bangkok pour accroître la compréhension des normes internationales », a déclaré Mme Piera Barzanò, officier de l’ONUDC .

Cet événement est une réelle opportunité pour discuter activement comment intégrer les droits des femmes dans les activités de gestion des prisons , a-t-elle ajouté .
Barzanò a dit qu’elle apprécie hautement la coopération entre le ministère de la Sécurité publique et l’ONUDC en matière de prévention du VIH , de traitement et de soins dans les prisons , et de lutte contre la violence à caractère sexiste, la corruption , la cybercriminalité et la traite humaine .
Elle a indiqué que l’ONUDC va assister le ministère dans la mise en œuvre des projets existants et le développement de nouveaux projets relatifs à la lutte contre le terrorisme , la corruption, le blanchiment d’argent, la criminalité environnementale et la criminalité liée aux technologies de pointe .

Nguyên Van Ninh , directeur général adjoint du Département général d’exécution des jugements pénaux et d’assistance judiciaire, a déclaré que le Vietnam a progressé dans la mise en œuvre de la réforme pénitentiaire et le ministère a travaillé avec l’Union des femmes vietnamiennes au renforcement de la capacité du personnel pénitentiaire dans le traitement des femmes détenues .
Le responsable a ajouté que les femmes ont des besoins différents quand elles sont incarcérées . Cela comprend les besoins de soins et d’hygiène pré- et post -natale et une compréhension qu'ils sont fournisseurs de soins primaires .

Il a ajouté que les femmes ont des besoins différents quand ils sont emprisonnés . Cela comprend les besoins de soins et d'hygiène pré et post -natale et une compréhension qu’elles assument la principale responsabilité et les soins de leurs enfants.

Les Règles des Nations unies concernant le traitement des détenues et l’imposition de mesures non privatives de liberté aux délinquantes , également connues sous le nom de Règles de Bangkok, ont été adoptées en décembre 2010 par l’Assemblée générale des Nations unies.

Elles viennent compléter, étendre et concrétiser, entre autres, deux ensembles de règles minima de l’ONU: celles pour le traitement des détenus et celles pour l’élaboration de mesures non privatives de liberté (Règles de Tokyo), et ce en prenant en compte spécifiquement les besoins des femmes.

Elles mettent en évidence les besoins spécifiques des femmes et soulignent la nécessité de mettre sur pied, également dans le contexte des établissements de détention, des règles sensibles au genre. Il s’agit par exemple des infrastructures sanitaires, de l’accompagnement médical, psychologique et psychiatrique, des contacts avec la famille et avec le monde extérieur ainsi que de la réinsertion après la libération. – VNA