La recherche de mesures pour un développement durable des ressources en eau du Mékong a fait l'objet d'un colloque jeudi à Hanoi placé sous les auspices de l'Association des grands barrages et du développement des ressources en eau du Vietnam.

Ce colloque a réuni des représentants d'associations professionnelles, d'administrations publiques, d'organismes des communications, ainsi que des spécialistes et des entreprises en construction d'ouvrages hydroélectriques du Laos et du Cambodge.

Les interventions ont avancé des mesures réalisables dont l'objet est de permettre aux pays du bassin du Mékong de s'assurer d'un développement durable de leurs ressources en eau.

Les participants ont particulèrement apprécié le fait que le Laos ait décidé de suspendre la construction du barrage hydroélectrique de Sayaboury en aval du Mékong, car il s'agit d'une opportunité pour les administrations concernées du Vietnam et du Laos de coordonner et de confronter leurs études scientifiques avant de prendre une décision définitive sur la réalisation de ce projet.

Le Mékong, grand fleuve international, traverse les six pays que sont la Chine, le Myanmar, le Laos, la Thaïlande, le Cambodge et le Vietnam. Depuis 1957, ces quatre derniers pays ont coopéré en matière de recherche sur le bassin du Mékong.

En 1995, la coopération au sein de la Commission du Mékong (MRC) est parvenue à fixer le cadre juridique durable avec l'Accord de coopération pour le développement durable dans le bassin du Mékong.

Organisé pour la première fois en 2010, le sommet du Mékong a réuni les Premiers ministres de ces quatre pays qui se sont engagés à renforcer la coopération afin d'optimiser l'emploi des ressources en eau dans leur intérêt commun et d'éviter les conséquences des calamités naturelles et de l'activité humaine, ainsi que protéger la richesse comme l'équilibre des écosystèmes naturels de ce bassin.- AVI