Le président du groupe de députés d'amitié France-Vietnam de l'Assemblée nationale française , Pascal Deguilhem, a pris en haute estime les efforts du Vietnam dans le règlement des différends en Mer Orientale par des mesures pacifiques et le renforcement du dialogue.

A l'occasion de sa visite au Vietnam, Pascal Deguilhem a rencontré mardi à Hanoi la presse à qui il a précisé que le groupe de députés d'amitié France-Vietnam de l'Assemblée nationale française maintient ses relations d'amitié avec le Vietnam et exprime son point de vue sur la situation au Vietnam.

Il s'agit d'une activité normale. Les députés français s'intéressent aux questions de situation intérieure comme de relations extérieures, a-t-il affirmé, ajoutant que ce groupe a été créé pour exprimer les préoccupations des députés français envers les partenaires de France, dont le Vietnam.

Son groupe a exprimé son point de vue très tôt, le 3 mai 2015, après le déploiement par la Chine de la plate-forme pétrolière Haiyang Shiyou-981 dans les eaux vietnamiennes, a-t-il rappelé.

Son groupe s'inquiète et souhaite que les parties dialoguent pour trouver une solution pacifique à cette affaire dans le respect du droit international.

Il a affirmé que la position invariable de la France est de respecter le droit international. L'un des messages que la France a adressé à la communauté internationale comprend le souhait que les parties dialoguent pour trouver une résolution pacifique sur la base du respect du droit international. Toutefois, comment trouver des mesures concrètes, c'est la responsabilité des parties concernées.

S'agissant d'un bateau de pêche vietnamien coulé par un navire chinois, le président du groupe de députés d'amitié France-Vietnam a indiqué que tous les actes recourant à la force, et plus encore ceux dépourvus de raisons légitimes, doivent être condamnés, a-t-il dit.

Le message du groupe de députés d'amitié France-Vietnam est d'appeler les parties concernées à faire preuve de retenue et à ne pas utiliser la force, ce qui pourrait avoir une incidence sur les peuples des deux pays, a-t-il conclu. -VNA