L'opinion publique proteste contre les actes de la Chine en Mer Orientale
Des agences de presse comme AP, AFP,
Reuters, DPA... et des journaux comme "The New York Times", "Wall Street
Journal", "Deutsch Welles", "Straits Times"... ont rapporté la
conférence de presse internationale le 7 mai à Hanoi sur l'éperonnage i
ntentionnel des navires chinois contre ceux du Vietnam.
Ces articles ont souligné que ces actes entraînaient un regain de
tension dans la région et que l'agressivité de Chine constituait une
alerte pour les pays de la région.
Ils ont estimé qu'il
s'agissait de l'acte "le plus provocateur" de la Chine, lequel
pourrait entraîner de "plus graves conflits".
Ces
agences de presse et journaux ont cité les estimations d'intellectuels
étrangers précisant que "la politique de la Chine est dépourvue
d'élément historique, engendrant la tension que l'on connaît en Mer
Orientale".
Selon CSIS des Etats-Unis (Centre for
Stratégic and International Studies), la Chine profite de l'instabilité
de la situation mondiale pour "imposer une nouvelle situation", tandis
que l'APF a jugé que c'était un "grand changement dans la tactique de
Chine".
A New Delhi, le quotidien indien "The Economic
Times" a publié le 7 mai un article de l'auteur Dipanjan Roy Chaudhury
estimant que l'implantation de la plate-forme HD-981 à côté de
l'archipel de Hoang Sa visait à renforcer sa revendication pour le
territoire.
Selon la Chine, la déclaration de sa
souveraineté en Mer Orientale est "inhérente" et "indiscutable", mais
Pékin ne dispose d'aucun élément historique international pour cela et
viole le droit international, dont la Convention des Nations sur le
droit de la mer de 1982 (CNUDM), estime cet article.
Cette déclaration des autorités chinoises fait l'objet d'une large
contestation de la part de la communauté internationale et constitue une
grande entrave pour les efforts de régler les différends dans la
région, toujours selon "The Economic Times".
Dans un
autre article publié le 8 mai, le journal estime que ces actes de la
Chine vont à l'encontre de l'esprit de la CNUDM 1982 et des accords
signés entre Pékin et l'ASEAN, lesquels appellent les pays à ne pas
mener de façon unilatérale d'actes susceptibles d'accroître la tension.
Le site web intitulé "Groupe d'analyse d'Asie du Sud"
(SAAG) a jugé que ces actes menaçaient la sécurité et la stabilité de la
navigation en Mer Orientale et faisaient partie d'une stratégie bien
calculée.
Le 7 mai, "The Indian Express" a informé que
le Vietnam avait averti la Chine qu'il recourait à tous les moyens
nécessaires pour protéger ses intérêts en Mer Orientale si Pékin ne sort
pas sa plate-forme des eaux vietnamiennes.
Un autre
journal, "The Time of India" a estimé que la politique de la Chine
envers les pays voisins risquait d'augmenter les conflits dans cette
zone maritime. -VNA