L'institut mexicain ICAMV appelle la Chine à respecter les accords signés
Dans une lettre envoyée
à l'ambassade du Vietnam au Mexique, l'Institut de coopération et
d'amitié Mexique-Vietnam (ICAMV) appelle la Chine à respecter les
accords qu'elle a signés avec le Vietnam et les organisations
internationales, notamment ses engagements dans le règlement des
différends par la voie pacifique.
L'ICAMV demande
également au gouvernement chinois de retirer immédiatement sa
plate-forme de forage Haiyang Shiyou-981 et ses navires d'escorte du
plateau continental et de la zone économique exclusive du Vietnam, ainsi
que de mettre fin aux actes provocants.
L'ICAMV propose
au gouvernement mexicain et au secrétaire des Relations extérieures du
Mexique, Juan Antonio Meade, d'envoyer au gouvernement chinois une note
diplomatique soulignant les dispositions des conventions internationales
sur la souveraineté territoriale des pays côtiers.
Il appelle par ailleurs les Mexicains à participer à la campagne "Pour la paix et la souveraineté du Vietnam".
Auparavant, le Parti du Travail du Mexique, le groupe de députés
d'amitié Mexique-Vietnam, le Parti de la Révolution Démocratique, et le
Parlement de l'Etat mexicain du Zacatecas ont tous élevé leur voix pour
soutenir la position du Vietnam dans la recherche de solutions
pacifiques aux questions en Mer Orientale.
Début mai
2014, la Chine a déployé dans les eaux vietnamiennes la plate-forme de
forage Haiyang Shiyou-981 et des dizaines de navires, y compris des
bâtiments de guerre, outre des avions. La plate-forme se trouve 80
milles marins à l'intérieur de la zone économique exclusive du Vietnam
et à une distance de 17 milles marins de l'îlot de Tri Tôn de l'archipel
de Hoang Sa (Paracel) du Vietnam. Les navires accompagnant cette
plate-forme ont employé des canons à eau contre des navires de services
et des bateaux civils du Vietnam. Ils les ont même percutés, causant des
dommages matériels et blessant plusieurs personnes.
Ces
agissements constituent une grave violation du droit international, de
la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982 et de la
Déclaration sur la conduite des parties en Mer Orientale (DOC) dont la
Chine est partie. Cet acte menace la paix, la stabilité et la sécurité
en Mer Orientale. -VNA