Fin 2012, le pays comptait 389 projets d'investissement direct étranger (IDE) autorisés dans le secteur immobilier, d'un montant total de 49,8 milliards de dollars.

Parmi eux, 85 projets ont été arrêtés avant terme et 5 à terme, d'un capital d'investissement total de 5 milliards de dollars. A l'heure actuelle, l'IDE dans l'immobilier représente 23,32% du total de l'IDE au Vietnam.

Hô Chi Minh-Ville est en tête dans l'attraction de l'IDE dans l'immobilier, avec 163 projets et 12,4 milliards de dollars, devant Hanoi, les provinces de Ba Ria-Vung Tau, Phu Yen, Binh Duong et Dong Nai (Sud)...

Singapour est le plus important partenaire du Vietnam dans ce secteur, avec 55 projets d'un montant total de 8,6 milliards de dollars, suivi par la République de Corée (79 projets, 6,7 milliards de dollars), la Malaisie, le Brunei, le Canada...

La plupart des fonds d'IDE dans ce secteur se concentrent dans les hôtels, les zones de villégiature, les bureaux et appartements haut de gamme... Cependant, compte tenu des difficultés dans le marché immobilier, certains de ces ouvrages ont dû mal à être rentabilisés.

Certains grands projets immobiliers couvrant plus de 100 ha, d'un montant d'enregistrement de plus d'un milliard de dollars, autorisés en 2008 et 2009, se sont vu retirer la licence d'investissement en raison d'un retard dans leur mise en oeuvre.

Selon le ministère du Plan et de l'Investissement, la plupart des projets d'immobilier à fonds d'IDE ont été bien déployés. Cependant, de nombreux investisseurs étrangers dans des projets de nouvelles agglomérations et de logements sont en retard sur le rythme prévu, à cause des problèmes en matière juridique, de taxes, de finances, de gestion du foncier, de procédures administratives...


Pour développer de façon transparente le marché immobilier et créer une force motrice au développement économique, le perfectionnement du cadre juridique s'impose comme un impératif. -AVI