La qualité de parties des pays membres de l'ASEAN à l'accord de Partenariat transpacifique (TPP) et à celui de Partenariat économique intégral régional (RCEP-Regional Comprehensive Economic Partnership) n'a pas d'influence sur le processus d'intégration régionale.

C'est ce qu'a déclaré le secrétaire général de l'ASEAN, Lê Luong Minh, lors d'une conférence de presse donnée mercredi au Brunei à l'issue de la 45e Conférence des ministres de l'Economie de l'ASEAN (AEM-45).

Actuellement, la Malaisie, Singapour, le Brunei et le Vietnam sont parties aux négociations du TPP, et d'autres membres de l'association régionale, comme les Philippines, la Thaïlande ou le Laos, s'intéressent à les rejoindre. De même, des pays de dialogue de l'ASEAN comme le Japon, l'Australie et la Nouvelle-Zélande participent à ces négociations.

L'ASEAN considère le TPP et le RCEP comme l'une des bases de son édification, a souligné M. Lê Luong Minh.

En dehors des dix membres de l'ASEAN, le RECP réunit nombre de partenaires de cette dernière dont la Chine, le Japon, la République de Corée, l'Inde, l'Australie et la Nouvelle-Zélande, tandis que le Canada, le Chili, le Pérou, le Mexique, les Etats-Unis et le Japon négocient également le TPP. Le 19e tour de négociations du TPP aura lieu du 22 au 30 août avec la participation des ministres du Commerce des pays de l'ASEAN.

En outre, l'association régionale négociera début 2014 un accord de libre-échange avec Hongkong (Chine), a annoncé un officiel de haut rang du Brunei. - VNA