Les groupes communautaires jouent un role important dans la lutte contre le VIH hinh anh 1Les membres d’un groupe CAB donnent des conseils sur la prévention et le contrôle du VIH/SIDA. Photo : VietnamPlus

Hanoi (VNA) – Le Vietnam est l’un des rares pays au monde à avoir officiellement mis en œuvre le modèle du Conseil consultatif communautaire (CAB) pour améliorer la qualité des services de lutte contre le VIH/SIDA dans les établissements de santé.

C’est ce qu’a déclaré le conseiller en chef en matière de santé au Bureau vietnamien des Centres de contrôle et de prévention des maladies américains (USCDC), Minesh P Shah, lors d’une réunion tenue dans la ville de Dà Nang les 7 et 8 septembre par le projet Atteindre les objectifs et maintenir le contrôle de l’épidémie (EpiC, pour Meeting Targets and Maintaining Epidemic Control) et le bureau de l’USCDC au Vietnam.

Le modèle CAB est une initiative visant à créer un mécanisme permettant à la communauté de contribuer par ses opinions au programme de prévention et de contrôle du VIH/SIDA.

Les groupes CAB comptent actuellement 81 membres qui assistent plus de 41 établissements de santé dans six localités du pays, à savoir Binh Duong, Bà Ria-Vung Tàu, Long An, Thai Nguyên, Hai Phong et Hanoi.

Minesh P Shah a déclaré que le CAB est un modèle de groupe communautaire important aidant à améliorer les services liés à la prévention et au contrôle du VIH/SIDA. C’est une illustration de la coordination entre le gouvernement, les agences de santé et les organisations communautaires pour améliorer les services de prévention et de prise en charge des patients atteints du VIH/SIDA et faire entendre la voix de la communauté.

Il s’est dit ravi que le Vietnam ait appliqué le modèle CAB, soutenu par l’USCDC en tant que partenaire.

Les groupes communautaires jouent un role important dans la lutte contre le VIH hinh anh 2Le conseiller en chef en matière de santé au bureau de l’USCDC au Vietnam, Minesh P Shah, s’adresse à la réunion. Photo : VietnamPlus

Au Vietnam, les groupes CAB ont déployé des efforts inlassables pour aider les porteurs du VIH à recevoir un traitement antirétroviral (ARV), et ont récolté des résultats fructueux.

La lutte contre le VIH/SIDA au Vietnam bénéficie d’un grand soutien de la part des agences gouvernementales telles que l’Administration vietnamienne de contrôle du VIH/SIDA et de ses partenaires. Grâce à cela, le CAB a été appliqué efficacement dans le pays.

Depuis 2019, les membres des groupes CAB au Vietnam ont accompli diverses réalisations, notamment en contribuant à promouvoir l’accès aux services de santé dans le domaine de la prévention et du contrôle du VIH/SIDA.

En particulier, avec le soutien des partenaires techniques, ce modèle a prouvé ses effets durables et pourra également être utilisé pour le traitement d’autres maladies à l’avenir, a noté Minesh P Shah.

Le Vietnam enregistre actuellement plus de 242.000 cas de VIH/SIDA, la plupart parmi les personnes âgées de 16 à 39 ans. Depuis 1990, plus de 112.000 personnes sont mortes du VIH/SIDA, selon l’Administration vietnamienne de contrôle du VIH/SIDA relevant du ministère de la Santé.

Les groupes communautaires jouent un role important dans la lutte contre le VIH hinh anh 3Le directeur adjoint de l’Administration vietnamienne pour le contrôle du VIH/SIDA, Vo Hai Son, prend la parole lors de la réunion. Photo : VietnamPlus


Le directeur adjoint de l’Administration vietnamienne pour le contrôle du VIH/SIDA et directeur adjoint du projet Central EpiC, Vo Hai Son, a déclaré que les activités des groupes CAB visent à améliorer la qualité des services de lutte contre le VIH/SIDA grâce au soutien technique des organisations communautaires. Cette activité a reçu une grande attention de la part du Plan d’urgence du président américain pour la lutte contre le SIDA (PEPFAR).

Les groupes recueillent les avis des bénéficiaires des services VIH/SIDA dans les établissements de santé et dans la communauté. Cela fournit un retour d’informations aux autorités telles que l’Administration vietnamienne pour le contrôle du VIH/SIDA et les départements de santé au niveau provincial afin de fournir les meilleurs services et d’améliorer les activités de prévention et de traitement, a-t-il encore indiqué. – VNA