Les flux mondiaux d'investissements directs étrangers (IDE) ont diminué de 18 % en 2012, pour s'établir à 1.350 milliards de dollars, selon l'enquête annuelle de la Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement ( CNUCED ) sur les tendances de l'investissement.

Une véritable reprise de ces flux prendra plus de temps qu'escompté en raison de la fragilité de l'économie mondiale et du climat d'incertitude générale. D'après les prévisions de la CNUCED, l'IDE en 2013 devrait rester proche du niveau enregistré en 2012, dans une fourchette haute de 1.450 milliards de dollars. Si, à moyen terme, les conditions macroéconomiques s'améliorent et les investisseurs reprennent confiance, les sociétés transnationales (STN) pourraient convertir une partie de leur veaux investissements.

Les flux d'IDE pourraient alors se chiffrer à 1.600 milliards de dollars en 2014 et 1.800 milliards de dollars en 2015. Toutefois, des facteurs tels que les faiblesses structurelles du système financier mondial, une possible détérioration de l'environnement macroéconomique et un lourd climat d'incertitude dans des domaines d'une importance cruciale pour la confiance des investisseurs pourraient conduire à un nouveau recul des flux d'IDE, d'après le rapport.

Ce sont les pays en développement qui ont accueilli le plus d'IDE en 2012. Pour la première fois dans l'histoire, ils ont absorbé davantage d'IED que les pays développés, à savoir 52 % des flux sont restés à des niveaux historiquement élevés, mais leur croissance s'est ralentie. Les flux d'IDE vers l'Afrique ont augmenté en 2012 comme en 2011.

Le rapport note également une progression dans les petits pays économiquement et structurellement faibles − lesquels englobent les pays les moins avancés, les pays en développement sans littoral et les petits États insulaires en développement. – VNA