L'ambassadeur Nguyen Trung Thanh, représentant en chef du Vietnam auprès de l'ONU, de l'OMC et des organisations internationales à Genève, a pris en haute estime le développement du point de vue juste et objectif sur l'enseignement factuel de l'histoire par le biais de l'éducation.

Lors d'un débat sur l'éducation de l'histoire et le processus commémoratif du Conseil des droits de l'homme de l'ONU qui a eu lieu le 9 septembre à Genève, Suisse, le diplomate Nguyen Trung Thanh a estimé que les nations devraient respecter les principes d'approche intégrale de l'enseignement de l'histoire, garantir une meilleure compréhension des défis et opportunités pour s'orienter vers un monde meilleur.

Dans sa longue histoire de lutte pour l'indépendance et l'édification nationales, a poursuivi Nguyen Trung Thanh, le peuple vietnamien a toujours pris en haute estime la valeur sacrée des droits de l'homme, notamment le droit à l'auto-détermination, de vivre dans la paix, la prospérité et l'amitié avec les peuples. Le Vietnam estime que l'application des droits de l'homme universels doit être liée à la situation historique, culturelle et aux traditions comme aux conditions de développement socio-économique concrètes de chaque nation. Dans un monde de plus en plus diversifié, il est nécessaire de réaliser une combinaison harmonieuse entre les standards et les principes communs du droit international, de l'histoire, de la politique, de l'économie, de la culture, de la société, des religions et des valeurs de culte, des moeurs et coutumes de chaque pays et de la région.

Dans son discours d'ouverture du débat, Mme Glavia Pansieri, Haut-Commissaire adjointe de l'ONU aux droits de l'homme, a souligné l'importance de l'enseignement de l'histoire. Dans d'autres interventions, 36 ambassadeurs et chefs de délégation des Etats membres du Conseil des droits de l'homme de l'ONU, des organisations internationales et non gouvernementales sur les droits de l'homme ont estimé que le patrimoine culturel, historique et commémoratif était très important dans la création des identités. Ils ont souligné qu'une des significations de l'enseignement de l'histoire et du processus commémoratif était de contribuer à encourager la réconciliation, la sensibilisation, la promotion et la protection des droits de l'homme.

A la fin du débat, le rapporteur spécial dans la culture, Farida Shaheed a insisté également sur la signification de l'approche multilatérale dans les livres d'histoire et le processus commémoratif. Il a souligné que les nations devraient ouvrir un espace multilatéral pour l'enseignement de l'histoire car ce sont des conditions sine qua non d'une société civilisée et démocratique.

Selon le plan, le rapport sur les résultats du débat sera présenté à la 28e session du Conseil des droits de l'homme qui se tiendra en mars 2015. -VNA