L'ambassadeur Le Hoai Trung, représentant en chef de la mission permanente du Vietnam auprès de l'ONU, a, au nom du gouvernement vietnamien, signé la Convention des Nations unies contre la torture et tous autres traitements ou peines cruels, inhumains ou dégradants (Convention contre la torture).

Il s'agit d'un document international important sur les droits de l'homme afin de prévenir les actes de torture et d'intensifier le travail d'information et de propagande pour élever les connaissances et accélérer l'élaboration des mécanismes de protection des victimes ainsi qu'intensifier la coopération internationale dans ce domaine.

S'exprimant après la cérémonie de signature, l'ambassadeur Le Hoai Trung a souligné que la signature de la Convention contre la torture témoignait de l'engagement fort de l'Etat vietnamien dans la lutte contre tous actes de torture et de traitement cruels en vue de garantir tous les droits fondamentaux de l'homme.

Selon ses propos, la signature de cette convention est également un pas concret dans le processus d'intégration active au monde du Vietnam, en affirmant que celui-ci est un membre actif et responsable de la communauté internationale.

Le diplomate vietnamien a estimé que l'adhésion à la Convention contre la torture permettrait aux services compétents du Vietnam de continuer d'élever les connaissances, de compléter et de perfectionner le système juridique en vigueur, contribuant toujours davantage à la garantie du respect des droits de l'homme dans le pays.

La Convention des Nations unies contre la torture et tous autres traitements ou peines cruels, inhumains ou dégradants a été adoptée le 10 décembre 1984 par l'Assemblée générale de l'ONU et est entrée en vigueur le 26 juin 1987.

Cette convention stipule que tout Etat partie prend des mesures législatives et autres mesures efficaces pour empêcher que des actes de torture soient commis par la vulgarisation des informations, la formation des forces d'exécution de la loi, le réexamen régulier des stipulations sur les interrogatoires et la détention.

Tout Etat partie est obligé de punir les actes de torture par des peines adéquates et de prendre des mesures d'assistance en faveur des victimes.

Les Etats parties s'accordent la plus large entraide judiciaire possible dans toute procédure pénale relative aux infractions de torture, y compris la communication de tous les éléments de preuve dont ils disposent.

A ce jour, 154 Etats sur les 194 que compte l'ONU ont ratifié la Convention contre la torture. -VNA