Le Vietnam dispose a endiguer le virus A(H7N9) hinh anh 1Traitement d'un foyer de grippe aviaire. Photo: VNA

Pour l'instant, le Vietnam n’a découvert aucun cas d’infection par le virus de la grippe aviaire A(H7N9), a annoncé le 28 octobre le Département de la médecine préventive suite à la confirmation par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) de 2 cas supplémentaires d'infection humaine en Chine.

 Ce Département relevant du ministère de la Santé a cependant alerté que le risque d’entrée du virus au Vietnam était "très élevé", en raison de  sa longue ligne frontalière avec la Chine et aux échanges effervescents entre les deux pays.

 Le ministère de la Santé, en étroite collaboration avec le ministère de l'Agriculture et du Développement rural, a intensifié les contrôles, afin de pouvoir déceler précocement tout foyer épidémique.

 Selon un bulletin d'information daté du 19 octobre, la Commission nationale chinoise de la santé et de la planification familiale a notifié à cette organisation 2 cas supplémentaires, confirmés en laboratoire, d’infection humaine par le virus de la grippe aviaire H7N9.

 Les cas sont une femme de 55 ans, qui a présenté des symptômes le 18 septembre, et un homme de 53 ans, qui a présenté des symptômes le 21 septembre. Les deux ont été exposées à des volailles et se sont rendus sur des marchés de volailles vivantes. Aucun lien épidémiologique entre ces cas n’a été signalé. Ces cas ont été détectés dans 2 municipalités de la province du Zhejiang (Huzhou et Jinhua).

 En juin 2015, la FAO a signalé que le virus A(H7N9) de la grippe aviaire continuait d’être détecté chez les animaux dans plusieurs provinces de Chine, ce qui montre que ce virus persiste dans la population avicole. Si les tendances observées les années précédentes pour les cas humains se poursuivent, le nombre de cas pourrait augmenter dans les mois à venir.

Selon la FAO, on s’attend à observer d’autres cas humains sporadiques dans les zones touchées, voire les zones avoisinantes. En cas de voyage international de sujets venant des zones touchées, il est possible que l’infection soit détectée dans un autre pays, à l’arrivée ou après. Dans ce scénario, une propagation au niveau communautaire est considérée comme peu probable car on n’a pas constaté que le virus se transmettait facilement d’une personne à l’autre. - VNA