Le vice-PM Trinh Dinh Dung presente des mesures pour le secteur agricole hinh anh 1Le vice-Premier ministre Trinh Dinh Dung. Photo : VNA
 

Hanoï (VNA) – Le vice-Premier ministre Trinh Dinh Dung a participé aux interpellations de la 3e session de l’Assemblée nationale, en fin de matinée du 13 juin, durant laquelle il a présenté aux députés les mesures susceptibles d’améliorer la compétitivité des produits agricoles.

Selon le vice-Premier ministre, la planification ​du secteur agricole ne correspond pas aux capacités de production, ni aux ​besoins du marché. La production dans certaines filières dépasse largement les objectifs fixés. Et les prévisions de la demande sur le marché manquent de précision. En outre, la modification des plans s’avère lente. A quoi s’ajoute une mise en oeuvre qui laisse encore à désirer.

Une autre faiblesse réside dans les infrastructures, a indiqué le vice-Premier ministre, ajoutant que les investissements ne sont pas suffisants. Par ailleurs, les agriculteurs ne s’intéressent pas encore à l’application du progrès scientifique, ni au développement de l’industrie de la transformation, mais travaillent selon des modalités traditionnelles. La promotion du commerce, l’élaboration de marques pour les produits agricoles et la gestion publique dans ce secteur, témoignent ​également de faiblesses.

Devant cette situation, le vice-Premier ministre Trinh Dinh Dung a insisté sur la nécessité d’améliorer les politiques et les textes juridiques ​afin de créer un meilleur environnement ​pour l’agriculture. Il est également nécessaire de réviser les stratégies et les plans des filières pour mieux exploiter les atouts de chaque localité et de chaque région. L’élaboration des plans doit tenir compte des besoins et de la situation du marché, mais aussi de l’adaptation au changement climatique, a-t-il souligné, avant d’appeler à un meilleur emploi des investissements et à la généralisation des modèles de production performants.

Le vice-Premier ministre a en outre recommandé d'intensifier la coopération entre l’Etat, les agriculteurs, les entreprises, les scientifiques et les banques, au service du développement agricole. Il a de plus souligné l’importance de l’application de nouvelles technologies, de réorganiser le réseau commercial domestique, de conquérir de nouveaux marchés, ainsi que d’améliorer la qualité des ressources humaines dans le secteur agricole. -VNA