Depuis quelque temps, les vélos électriques se multiplient dans les rues de grandes villes. À Hanoi, nombre de gens y substituent la moto pour des raisons économiques.

En effet, les augmentations successives de l'essence conduisent bon nombre de citadins à opter pour un vélo électrique qui est désormais un moyen de transport plus économique. Et ces derniers mois, les ventes ont littéralement décollé. À Hanoi, on trouve dans les rues Bà Triêu, Phô Huê et Tôn Duc Thang des marques réputées comme Delta, Thông Nhât, Viha ou Greenbike qui sont particulièrement appréciées. Il faut compter entre 9 millions et 18 millions de dôngs pour acquérir une telle monture. « Les ventes ont progressé cette année, actuellement, 15 à 20 exemplaires partent chaque mois » déclare M me Trang, propriétaire d’un magasin de la rue Tôn Duc Thang. Le «must», ce sont évidemment les marques japonaises recherchées pour leur excellente qualité.

L’utilisation d’un vélo électrique pour les déplacements urbains présente plusieurs intérêts. Cela coûte moins cher, est moins dangereux et ne pollue pas, outre qu'aucun permis de conduire n’est nécessaire. Ce moyen de transport paraît donc être une alternative idéale à la moto, d’autant que les technologies progressent. Aujourd’hui, un temps de chargement de 5 heures seulement vous donne une autonomie moyenne de 60 à 80 km...

Il n’y a pas que les élèves qui sont friands de ce moyen de transport, les personnes âgées et les fonctionnaires l’apprécient beaucoup également. Nguyên Duc Anh, de l’arrondissement de Ba Dinh (Hanoi), a fait l’acquisition d’un vélo électrique Panasonic à 10,4 millions de dôngs pour son épouse afin de limiter ses dépenses en essence. Mais, selon lui, la capacité demeure relativement modeste, et en cas de fortes pluies, un tel vélo peut facilement se trouver immobilisé...

Au fur et à mesure de la multiplication de ces vélos électriques, des clubs sont naturellement apparus à Hanoi, lieux où l’on peut tout partager sur ce deux-roues. - VNA