Le président birman Thein Sein a apporté son soutien jeudi à une réforme de la Constitution, déclarant qu'"une Constitution saine doit être amendée de temps en temps pour faire face aux besoins nationaux, économiques et sociaux de notre société".

Le président birman a souligné que les dialogues politiques étaient nécessaires pour la réconciliation nationale et le fondement du processus de paix nationale qui demande la révision ou l'amendement de la Constitution.

"Je ne voudrais pas que des restrictions soient imposées au droit de chaque citoyen de devenir le leader du pays", a déclaré Thein Sein et repris de l'AFP.

A ce propos, le président birman a fait savoir que la révision de la Constitution serait effectuée pour favoriser la réconciliation nationale, créant un fondement en faveur du processus de paix nationale à travers le consensus sur la base de la compréhension commune et l'écoute des demandes de chaque partie.

Il a ajouté que l'amendement de la Constitution et d'autres problèmes qui y sont relatifs étaient en débat public. Selon lui, les principales formations politiques dont la Ligue Nationale pour la Démocratie (LND) dirigée par Mme Aung San Suu Kyi et d'autres doivent organiser des forums et meetings pour discuter de la révision de la Constitution.

Auparavant, le Parti de la Solidarité et du Développement de l'Union (USDP), parti au pouvoir au Myanmar, a demandé d'amender 73 articles et d'en abroger 21 autres dans la Constitution de 2008 avant les élections législatives de 2015.

La LND d'opposition de Mme Aung San Suu Kyi a déclaré qu'elle prendrait part aux élections législatives de 2015 que la Constitution soit révisée ou non. -VNA