Un séminaire "Pour un Vietnam sans fumée de cigarette" destiné aux milieux des médias est organisé les 15 et 16 septembre à Hanoi.

A ce colloque placé sous les auspices du ministère vietnamien de la Santé publique et de l'Association américaine contre le cancer, le représentant du ministère de la Santé publique, Ly Ngoc Kinh, directeur du Département de thérapie , a cité les statistiques au Vietnam, selon lesquelles chaque année, 30.000 à 40.000 personnes décèdent de maladies en relation avec le tabagisme.

Au Vietnam, plus de 56% des hommes fument, le taux le plus élevé dans le monde.

Les dépenses pour acheter du tabac et pour les soins médicaux des maladies qui y sont liées sont un lourd fardeau non seulement pour chaque individu et chaque famille, mais encore pour toute la société. Rien qu'en 2007, les Vietnamiens y ont dépensé ainsi plus de 15.000 milliards de dôngs...

Conscient de ce problème, le gouvernement vietnamien s'est engagé à mener une prévention et une lutte conte le tabac. Le Vietnam est le 47e des 160 pays à avoir ratifié une convention-cadre sur le contrôle du tabac, et dont le plan de mise en oeuvre a été approuvé par le Premier ministre le 21 août dernier.

"Les efforts dans la prévention et la lutte contre le tabagisme au Vietnam sont satisfaisants", a estimé E. Ulysses Dorotheo, co-président du Partenariat mondial contre le tabagisme (Global Smokefree partnership). Celui-ci a également exprimé ses bonnes impressions sur le fait que les paquets de cigarettes portent l'avertissement "fumer nuit à la santé".

Cependant, le travail de prévention et de lutte anti-tabagisme au Vietnam fait face toujours à de nombreuses épreuves telles que la contrebande et la publicité transnationale.

Pour que les activités anti-tabagisme soient efficaces , il faut une participation active des organismes de communication qui excitent au soutien des populations, selon Ly Ngoc Kinh. - AVI