Le 21 juin 1925, le président Hô Chi Minh a crée le journal Thanh Niên (Jeune), le premier journal révolutionnaire du Vietnam. Après 89 ans, la presse révolutionnaire a progressé en quantité et en qualité conservant son identité : l’esprit combatif.

Avec La voie révolutionnaire (Duong Kach Mênh), ce journal est devenu l’un des premiers instruments informatifs en vietnamien pour la propagande de la doctrine marxiste-léniniste au Vietnam.

Le 5 février 1985, le comité central du Parti communiste vietnamien (PCV) a sur base de la décision N°52 institué le 21 juin comme Journée de la presse du Vietnam. En 2000, sur proposition de l’Association des journalistes du Vietnam, le politburo a changé cette date en Journée de la presse révolutionnaire du Vietnam.

Depuis la création du journal Thanh Niên, la presse vietnamienne dans son ensemble a fidèlement exprimé l’aspiration du peuple, montrant les orientations de la lutte populaire pour l’indépendance, la liberté et le socialisme et ce, en s’inspirant du président Hô Chi Minh pionnier de la presse révolutionnaire prolétarienne du Vietnam. Créée le 2 juin 1950, l’Association des journalistes du Vietnam a adhéré un mois après l’Organisation internationale des journalistes (OIJ).

Éveil de conscience

Pendant la résistance anticolonialiste française, plusieurs journaux et magazines ont été crées au service de l’édification du Parti et de la propagande pour les mouvements et les actions révolutionnaires. Nombre d’entre ces tabloïds et publications ont vu le jour dans les prisons de l’Empire. Parmi lesquels La voie révolutionnaire (Duong Kach Mênh), La voie principale (Con duong chinh), La prison Buôn Ma Thuôt (Nhà tù Buôn Ma Thuôt)…

La presse a ainsi grandement contribué à l’édification des forces armées dans la marche vers les succès de la Révolution d’Août 1945. Grâce à son travail acharné, le monde a compris la lutte pour la bonne cause menée par le Vietnam. À l’unanimité, il a soutenu l’œuvre révolutionnaire.

La presse, outil incontournable de la revolution populaire hinh anh 1
Il est nécessaire d'édifier un secteur de presse raisonnable en nombre et de bonne qualité.

Pendant la résistance antiaméricaine, la presse révolutionnaire vietnamienne a réalisé des progrès encourageants. De nombreux journaux ont publié des articles - beaucoup en langues étrangères - reflétant la lutte pour la cause de l'indépendance nationale, la lutte sur le front diplomatique ainsi que le soutien de l’opinion publique internationale en faveur du peuple vietnamien. Pendant ces deux résistances, plus de 400 journalistes se sont sacrifiés pour l’indépendance et la liberté de la Patrie bravant contraintes et difficultés afin de relayer à temps réel l’évolution des combats.

Soutien au développement

Durant ces 89 années, la presse révolutionnaire n'a cessé de se développer devenant un véritable outil de propagande pour les mouvements et les actions révolutionnaires populaires, et contribuant à la lutte pour la libération du pays et l'édification nationale.

La presse a bien rempli son rôle de communication : parole du Parti et de l'État et forum d'opinions du peuple.

Dans un rôle avant-gardiste, elle a dénoncé les maux qui gangrènent la société : bureaucratie, corruption, gabegie, troubles et vices sociaux, et anticipé la lutte contre la dégénérescence idéologique, politique et morale. C’est le fer de lance de la lutte contre les diffamations et les informations erronées, les allégations fallacieuses sur la situation au Vietnam et son développement.

Actuellement, le pays compte 838 organes de presse écrite, 67 chaines de radio et de télévision qui produisent près de 200 canaux de radio et télédiffusion. De plus, une dizaine de chaînes étrangères ayant une activité professionnelle sont autorisée sur le territoire. En outre, les journaux en ligne se développent très dynamiquement et deviendront une plate-forme journalistique essentielle dans l'avenir. -VNA