La faible demande pose des difficultés aux exportateurs de riz
Truong Thanh Phong a fait cette déclaration lors d'une réunion d'information de la VFA à Hô Chi Minh-Ville la semaine dernière concernant les résultats en matière d'exportations de riz au cours du premier trimestre et des résultats de l'achat d'un stock d'un million de tonnes de riz de la campagne hiver-printemps. Dans cette conjoncture, a-t-il souligné, la VFA doit faire preuve de davantage de prudence dans la gestion des exportations.
Truong Thanh Phong a fait cette
déclaration lors d'une réunion d'information de la VFA à Hô Chi
Minh-Ville la semaine dernière concernant les résultats en matière
d'exportations de riz au cours du premier trimestre et des résultats de
l'achat d'un stock d'un million de tonnes de riz de la campagne
hiver-printemps. Dans cette conjoncture, a-t-il souligné, la VFA doit
faire preuve de davantage de prudence dans la gestion des exportations.
Selon la VFA, le pays a exporté jusqu'au 31 mars 1,451
million de tonnes de riz au prix moyen de 442,06 dollars la tonne. Un
volume important a été vendu à un faible prix, dans la mesure où les
exportateurs nationaux doivent se résoudre à vendre le riz à la Chine,
en raison de la faible demande des marchés traditionnels.
Durant le premier trimestre de l'année, la Chine - premier importateur
de riz vietnamien en 2012 - a signé des contrats pour l'achat de plus
d'un million de tonnes de riz. Elle en a déjà reçu 630.000 tonnes.
Dans le même temps, en raison de sa faible demande, l'Afrique, deuxième
débouché du Vietnam, a conclu des contrats d'achat pour à peine plus de
500.000 tonnes.
Toutefois, Truong Thanh Phong a
également déclaré que les entreprises nationales pouvaient se concentrer
sur leurs ventes pour les deux mois prochains, puisqu'il n'y aura
aucune pression en terme d'achat sur cette période.
Selon
les prévisions, 2,2 millions de tonnes de riz seront exportés au
deuxième trimestre. La VFA s'efforcera d'en exporter 8 millions sur
l'ensemble de l'année 2013. En vue d'atteindre cet objectif, les
entreprises nationales doivent suivre de près les évolutions des marchés
d'import et d'export, notamment en Thaïlande et en Chine. - AVI