La Cour du Cambodge commence le proces de senateur d'opposition Hong Sok Hour hinh anh 1La police escorte le sénateur de l'opposition Hong Sok Hour. Crédits photo: AFP/VNA

La Cour d'appel de Phnom Penh a rejeté le 2 octobre une demande de libération sous caution du sénateur d’opposition Hong Sok Hour et commencé son procès. Celui-ci est accusé d’avoir publié sur Facebook un faux document sur la frontière vietnamo-cambodgienne.

Auparavant, le 17 septembre, la cour d'appel de Phnom Penh avait rejeté la demande de mise en liberté sous caution du sénateur Hong Sok Hour, actuellement placé en détention provisoire, pour servir l'enquête et assurer la sécurité.

Le 15 août, la police cambodgienne a interpellé le sénateur Hong Sok Hour à Phnom Penh.

Le Premier ministre Hun Sen l’a accusé d’avoir écrit sur sa page Facebook que l'article 4 du Traité de paix, d'amitié et de coopération Cambodge-Vietnam, signé en 1979, implique que "les deux parties vont signer un traité de suppression des frontières entre les deux pays".

En réalité, selon un communiqué de presse du gouvernement cambodgien publié après la déclaration de Hun Sen, l'article 4 de ce Traité dit que "les deux parties vont négocier pour signer un traité sur la base des frontières existantes avec la détermination d'en faire une frontière de paix et d'amitié pérenne entre les deux pays".

Le gouvernement cambodgien a publié un communiqué de presse rejetant totalement les contenus dénaturés de la déclaration de Hong Sok Hour. Il a également affirmé l’application stricte de la loi afin de maintenir l’ordre public au Cambodge.

Le sénateur encourt une peine de 17 ans d'emprisonnement s'il est jugé coupable. Son procès pourrait débuter le 7 octobre. -VNA