Le Service municipal des affaires extérieures de Ho Chi Minh-Ville a invité le 12 mai des représentants du Consulat général de la Chine dans la mégapole du Sud pour protester contre l’implantation unilatérale de la plate-forme de forage Haiyang Shiyou – 981 et l’entrée de nombreux navires chinois, dont des navires de guerre, dans la zone économique exclusive (ZEE) et à l’intérieur du plateau continental du Vietnam.

Ces actes illégaux vont à l’encontre de la loi et des coutumes internationales, viole gravement la souveraineté du Vietnam sur l’archipel de Hoang Sa (Paracels) et les droits de souveraineté et de juridiction pour la ZEE et le plateau continental du Vietnam. De tels agissement exercent des influences négatives sur la confiance politique et la coopération entre le Vietnam et la Chine, portent atteinte aux sentiments des Vietnamiens dont ceux de Ho Chi Minh-Ville à l'égard de la Chine.

Le Vietnam a suffisamment de bases juridiques et historiques pour affirmer sa souveraineté sur l'archipel de Hoang Sa. Le Vietnam va appliquer toutes les mesures convenables et nécessaires pour protéger ses droits et intérêts légitimes. De même, le Vietnam manifeste toujours sa bonne volonté de régler avec persévérance et de manière satisfaisante les désaccords via des négociations, des dialogues et d'autres mesures pacifiques conformément aux conceptions communes des dirigeants des deux pays, à l'Accord sur les principes directeurs fondamentaux guidant le règlement de la question maritime, aux règles et à la pratique du droit international, notamment la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982.

Ces derniers jours, des habitants de Ho Chi Minh-Ville ont protesté contre cet acte de violation grossière chinois de la souveraineté maritime du Vietnam. Elles ont exigé de la Chine de retirer immédiatement sa plate-forme de forage et ses navires.

De même, la population de la mégapole du Sud soutient l’option du gouvernement de régler les différends en Mer Orientale via des mesures pacifiques et sur la base du droit international, la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982 et l'Accord sur les principes directeurs fondamentaux guidant le règlement de la question maritime pour régler les litiges en Mer Orientale.-VNA