Hanoi, 9 décembre (AVI) - Le directeur de la Police de Hanoi, Nguyên Duc Nhanh, et le directeur du Service municipal des transports et des communications, Nguyên Quôc Hùng, viennent de signer un rapport pour les dirigeants de la capitale.

Ce rapport concerne la réorganisation de la circulation de la capitale, notamment la division des voies, pour réduire les embouteillages. Selon les prévisions, 7 axes, soit une vingtaine de rues, sont concernés : Bac Thang Long-Pham Van Dông-Pham Hùng (environ 40 km), Trân Duy Hung-Nguyên Chi Thanh-Liêu Giai (environ 5 km), rue Kim Ma (environ 2,5 km), Giai Phong-Lê Duân (12 km), Trân Khat Chân-Dai Cô Viêt (un km), Huê-Hàng Bài-autour du petit lac-Bà Triêu (environ 10 km), Trân Phu-Nguyên Trai-Tây Son (environ 7 km).

Lorsque les dirigeants de Hanoi auront donné leur accord, cette division des voies sera effective à partir du 1er janvier 2010. Selon la direction de la Police de Hanoi, il s'agit là d'un plan à long terme qui nécessite la mobilisation de la police des arrondissements, des districts, des quartiers et communes.

Depuis le début de l'année, la Police de Hanoi et le Service municipal des transports et des communications de la capitale a réalisé plusieurs fois la réorganisation de la circulation dans les rues ou carrefours sujets à des embouteillages fréquents. Les résultats sont encourageants. Plus de 50 points d'engorgement ont été éliminés.

Selon le Docteur Nguyên Viêt Hùng, directeur adjoint de l'Institut d'aménagement et de gestion du transport, cette future division des voies "est une mesure de circonstance". Pour lui, la limitation de l'utilisation des véhicules individuels en faveur des transports publics constitue "l'élément essentiel" pour diminuer les embouteillages.

Takagi Michimasa, consultant en chef du projet de développement des ressources humaines sur la sécurité de circulation de l'Agence japonaise de coopération internationale (JICA) à Hanoi, a jugé que "la division des voies de circulation est une mesure nécessaire", mais il faut qu'elle se base sur des données précises en matière de densité du trafic.

Selon lui, la question la plus importante c'est qu'il y ait "un consensus parmi la population et que chaque conducteur soit sensibilisé à cette question".

Selon le Comité national de la sécurité de circulation, les organes compétents devront traiter sérieusement les cas de violation du Code de la route, parallèlement au renforcement des activités de sensibilisation au respect de celui-ci.- AVI