L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé mardi qu'une équipe d'experts internationaux sera envoyé en Chine cette semaine, sur la demande du gouvernement de ce pays, pour effectuer une évaluation du virus de grippe aviaire H7N9 qui a été transmis à 63 personnes jusqu'à présent, dont 14 sont décédés.

En plus des cas confirmés, 1000 autres personnes sont sous surveillance médicale puisqu'elles auront été exposées au risque de contamination, même si la transmission d'homme à homme n'a pas été établie, a expliqué le porte-parole de l'OMS, Glenn Thomas, lors d'une conférence de presse à Genève.

En attendant l'identification de la source du virus, d'autres infections sont attendues dans d'autres régions de Chine. Jusqu'à présent le virus a, selon le porte-parole, uniquement été détecté dans six provinces à l'est du pays. L'OMS a renforcé sa vigilance face aux mutations éventuelles du virus qui permettraient une transmission d'homme à homme.

L'équipe d'experts est composée de membres du personnel de l'OMS, d'experts d'Australie, de l'Union européenne et des Etats-Unis. Elle se rendra en Chine à la fin de cette semaine pour examiner les sources et les réservoirs du virus, ainsi que la transmission d'animal à humain.

M. Thomas a rappelé que dans certains cas, des personnes contaminées se sont rétablis.

De son côté, le porte-parole de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), Silvano Sofia, a indiqué que les capacités de rendre un diagnostic était en phase d'être renforcés et que jusqu'à présent le virus avait été retrouvé dans des poules, des pigeons, des canards et des cailles et dans leur habitat.

La FAO travaille avec les autorités chinoises pour développer une analyse de toute la filière de la volaille afin de retrouver l'origine du virus et identifier les exploitations infectées. - VNA