Expo «Hoang Sa-Truong Sa, territoires inséparables du Vietnam»
L’événement est organisé par le Musée de Dà Nang, les Universités de Dà
Nang et Pham Van Dong, et l’Association des sciences de l'histoire de
Dà Nang.
Cette exposition présente des photos,
documents, cartes géographiques et objets historiques affirmant la
souveraineté du Vietnam sur les deux archipels de Hoàng Sa (Paracels) et
de Truong Sa (Spratly).
L’inauguration de cet événement
a réuni une centaine de spécialistes et de chercheurs étrangers de
Russie, des Etats-Unis, d’Australie, d’Inde, d’Allemagne, de Japon, de
France, de République de Corée, de Philippines…
Parmi
les documents et cartes géographiques exposés, on peut citer les
anciennes cartes du Vietnam, de la Chine et de plusieurs pays
occidentaux établies entre le 16e et le 18e siècle mentionnant les
archipels de Hoang Sa et de Truong Sa, des atlas publiés en
Grande-Bretagne, en Allemagne, en Australie, au Canada, aux Etats-Unis
et à Hong Kong (Chine) entre 1626 et 1980, un acte de naissance à Hoàng
Sa d’un citoyen vietnamien délivré en 1940, des preuves affirmant la
gestion civile et administrative de l’administration du protectorat de
la France en Indochine sur les archipels Hoang Sa et Truong Sa.
Ces images, documents, cartes géographiques… exposés ont permis aux
spécialistes, aux chercheurs et aux visiteurs d’avoir une vue historique
objective, celle des archipels Hoang Sa et Truong Sa appartenant au
Vietnam depuis des centaines d’années, selon le professeur Carlyle A.
Thayer, ancien professeur de l'Académie de Défense de l'Australie,
spécialiste du Vietnam et de l'Asie du Sud-Est.
Début
mai 2014, la Chine a effrontément implanté sa plate-forme de forage
Haiyang Shiyou-981 protégée par des dizaines de navires, dont plusieurs
bâtiments de guerre, et des avions dans les eaux vietnamiennes, 80
milles marins à l'intérieur du plateau continental et dans la zone
économique exclusive du Vietnam.
Les navires d’escorte
chinois ont attaqué avec des canons à eau et délibérément percuté les
navires vietnamiens en mission, du 3 mai au 5 juin, blessant 12
surveillants de la pêche et endommageant 24 navires, parmi lesquels
figurent 19 de la Surveillance des ressources halieutiques du Vietnam et
5 autres de la Garde-côte du Vietnam.
En plus d’un
mois depuis l’installation illégale par la Chine de sa plate-forme
Haiyang Shiyou-981 dans les eaux vietnamiennes, le Vietnam a procédé à
plus de 30 échanges et dialogues sous diverses formes et à différents
niveaux avec la Chine afin de lui demander de mettre fin à ses atteintes
aux droits souverains, à la juridiction comme à la souveraineté du
Vietnam sur l’archipel de Hoang Sa.
Le 4 juin, le
Vietnam a adressé une troisième note diplomatique à la Chine pour
protester et exiger qu’elle respecte sérieusement le droit international
et cesse immédiatement ses activités qui violent les droits souverains
et la juridiction du Vietnam sur sa zone économique exclusive et son
plateau continental.
Cependant, la Chine n’a pas
seulement failli à répondre à la bonne volonté du Vietnam, mais aussi
arbitrairement a élargi la sphère d’activité de sa plate-forme en la
déplaçant le 3 juin à 15 degrés 33 minutes 36 secondes de latitude Nord
et 111 degrés 34 minutes et 11 secondes de longitude Est, 60 milles
marins à l’intérieur du plateau continental et de zone économique
exclusive du Vietnam. -VNA