L'épidémie d'Ebola s'aggrave avec l'augmentation des cas de contamination et décès, et l'Organisation mondiale de la santé (OMS) espère que la transmission du virus pourrait être arrêtée dans six à neuf mois.

C'est ce qu'a déclaré Tran Dac Phu, chef du Département de médecine préventive du ministère vietnamien de la Santé.

Pour faire face à cette situation, le ministère de la Santé confirme le même niveau d'alerte, renforce la surveillance aux postes frontaliers et la communication tout en améliorant les laboratoires.

Auparavant, le Centre des opérations d'urgence (EOC) du ministère de la Santé a organisé une réunion avec la participation d'experts de l'OMS, des Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC), et de l'Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

Selon un représentant de CDC, aucune preuve scientifique ne démontre un changement de mode de transmission du virus d'homme à homme ou d'animal à homme, notamment par voie respiratoire.

Les experts ont estimé que Ebola pourrait pénétrer au Vietnam en raison de l'entrée des travailleurs et des visiteurs en provenance des zones épidémiques.

Le Vietnam doit donc partiquer une surveillance stricte aux postes frontaliers ainsi que des passagers en provenance de six pays que sont la République démocratique du Congo, la Guinée, le Liberia, la Sierra Léone, le Nigeria et le Sénégal.

Le représentant de l'OMS a ajouté qu'avec l'aide de l'OMS et du Japon, le Vietnam peut effectuer par lui-même des tests de dépistage du virus Ebola. -VNA