Droits de l'homme : le Vietnam présente son rapport d'EPU à Genève
Le rapport
souligne les acquis du Vietnam en matière de respect, de protection et
de promotion des droits de l'homme, ainsi que dans la mise en oeuvre des
recommandations acceptées au premier cycle. Les défis auxquels fait
face le gouvernement vietnamien, ainsi que ses priorités dans le
développement des droits de l'homme, font également l'objet de ce
rapport.
Le gouvernement vietnamien a fait et fait
beaucoup d'efforts pour perfectionner son système juridique et ses
politiques sur les droits de l'homme avec, notamment l'adoptation du
projet de révision de la Constitution de 1992 qui consacre un entier
chapitre II à la protection des droits de l'homme et du citoyen. Une
série de nouvelles lois ont été promulguées comme les lois sur les soins
de santé (2009), sur les personnes âgées (2010), sur les personnes
handicapées (2010), sur l'adoption (2010), ou encore sur la prévention
et la lutte contre la traite humaine (2011)...
Par
ailleurs, le Vietnam est partie aux conventions internationales
importantes en matière de droits de l'homme, dont la convention relative
aux droits des personnes handicapées, la convention des Nations Unies
contre la criminalité transnationale organisée, le protocole visant à
prévenir, réprimer et punir la traite des personnes, en particulier des
femmes et des enfants, ainsi que les conventions de l'Organisation
internationale du Travail (OIT) sur la politique de l'emploi (No 122) et
du travail maritime (No 186).
Le vice-ministre des
Affaires étrangères Hà Kim Ngoc a affirmé que le Vietnam respecte,
protège et promeut toujours les libertés d'expression, de la presse, de
l'information, de religion et de croyance... Le pays s'intéresse
également aux droits des personnes en prison et aux droits
socioéconomiques et culturels du citoyen, a-t-il ajouté.
Selon ce rapport, le Vietnam attache de l'importance à l'élaboration et
au développement de politiques et de programmes sur l'égalité des sexes,
ce dont témoigne le taux de femmes députés au sein de l'Assemblée
nationale de la 13e législature (2011-2016) qui s'élève à 24,4 %, soit
le 2e plus élevé des membres de l'ASEAN.
Le Vietnam a
contribué effectivement à la création de la Commission
intergouvernementale de l'ASEAN sur les droits de l'homme (AICHR), à la
Commission de l'ASEAN sur la promotion et la protection des droits des
femmes et des enfants (ACWC), ainsi qu'à la Déclaration des droits de
l'homme de l'ASEAN.
Il participe activement à
l'Initiative ministérielle coordonnée contre la traite humaine dans la
sub-région du Mékong (COMMIT), tout en collaborant étroitement avec le
Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF), l'Office des Nations
Unies contre la drogue et le crime (UNODC), l'Organisation
internationale pour les migrations (OIM), et le Projet des
Inter-institutions des Nations Unies (UNIAP).
Il a signé
de nombreux accords de prévention et de lutte contre la traite humaine
avec d'autres pays de la région dont le Laos, le Cambodge, la Chine, la
Malaisie... Il a également établi des dialogues bilatéraux réguliers en
matière de droits de l'homme avec les Etats-Unis, l'Union européenne,
l'Australie, la Norvège et la Suisse.
Le 12 novembre
2013, le Vietnam a été élu au Conseil des droits de l'homme de l'ONU
pour la première fois, reconnaissance par la communauté internationale
de ses acquis dans l'exercice des droits civils, politiques,
économiques, culturels et sociaux. -VNA