''Les villages de métiers du Vietnam: traditions, état des lieux et développement à l’ère de l’intégration au monde'', tel était le thème d’une table ronde organisée ce lundi à Hanoi.

L'événement a été organisé par le Front de la Patrie du Vietnam, le ministère de l'Industrie et du Commerce et l'Association des villages de métiers du Vietnam.

Les villages de métier contribuent non seulement au développement économique, mais encore au maintien et à la valorisation de la culture nationale, a souligné le président du Comité central du Front de la patrie du Vietnam (FPV) Nguyên Thiên Nhân. Les délégués ont appelé à l’intensification de l’application des progrès scientifico-technologiques afin d’améliorer la compétitivité des produits de ces villages et leur commercialisation. Ils ont jugé qu’il était nécessaire d’élaborer une loi ou une ordonnance sur les villages de métiers traditionnels servant de base au développement de ces derniers et de prendre des mesures d’aide aux artisans telles que accès au crédit, allégement des procédures administratives, encouragement des prêts hypothécaires et réduction des taux d’intérêt.

Le ministre de l'Industrie et du Commerce Nguyen Huy Hoang a fait savoir que fin 2014, Vietnam comptait 5.096 villages de métiers, employant 10 millions de personnes. Le revenu moyen d’un artisan est deux ou trois fois plus élevé que celui d’un agriculteur.

Nombre de villages de métiers ont de 500 à 1.000 ans, et beaucoup sont connus non seulement dans le pays mais aussi dans le monde, tels que Van Phuc (soieries), Dong Ki (objets en bois)...

M. Luu Duy Dan, président de l’Association des villages de métiers du Vietnam, pour sa part, a estimé que pour préserver et valoriser ces villages, il faut intensifier le tourisme de découverte des ethnies du Vietnam. Les villages de métier ont besoin d'assistances financières pour exposer leurs produits, édifier des musées, restaurer les édifices de culte des fondateurs de ces métiers. - VNA