Des succès dans la recherche scientifique sur la dioxine
Après la fin de la guerre, en octobre 1980, le gouvernement a créé un
comité spécial, dénommé UB10-80, chargé d’étudier les conséquences de
l’agent orange déversé par les États-Unis, sous la houlette du
professeur médecin Hoàng Dinh Câu.
Après près de 20 ans
d’activités, les résultats des recherches menées par l’UB10-80 ont
démontré les lourdes conséquences et à long terme de la dioxine sur
l’homme et l’environnement. Le 1er mars 1999, le gouvernement a décidé
de fonder le Comité de pilotage du traitement des conséquences de
l’agent orange, avec l’accent mis sur la recherche scientifique. De 2000
à 2010, 30 travaux scientifiques au niveau national ont été réalisés
dans trois domaines, dont 10 sur la santé, 13 sur l’environnement et
sept sur les politiques sociales.
Des résultats encourageants
Les sujets de recherches sur la santé ont fait l’état des lieux des
maladies dont souffrent les victimes et proposé des mesures afin
d’atténuer les impacts de ce toxique sur les personnes contaminées et
sur leurs enfants. Des résultats persuasifs grâce à l’application
d’avancées scientifiques et d’équipements modernes aux normes
internationales. Les sujets de recherches sur l’environnement ont
affirmé l’existence, les impacts de ce produit toxique sur
l’environnement et l’homme dans les régions polluées. Certains se sont
penchés sur les technologies de décontamination des sols. Ils ont
contribué à diminuer l’impact de l’agent orange dans les régions les
plus contaminées.
Ces dernières années, plusieurs
travaux de recherches de Vietnamiens ont attiré l’attention des
scientifiques étrangers lors des conférences internationales annuelles
sur la dioxine.
Ces travaux ont permis aussi de donner
des conseils afin de remédier aux difficultés concernant les régimes et
politiques en faveur des victimes. Plusieurs études ont concerné
également les activités de gestion étatique, la collecte des preuves et
documents au service de la lutte juridique des victimes.
Cependant les activités de recherches sont loin d’être à la hauteur des
problèmes posés. C’est pourquoi, il est indispensable de renforcer les
études scientifiques dans le cadre du programme «Plan d’action pour
remédier aux conséquences de l’agent orange déversé par les États-Unis
pendant la guerre d’ici 2015 et orientations 2020». –VNA