Des realisations historiques de la transplantation d'organes au Vietnam hinh anh 1Une équipe médicale de l'Hôpital militaire 103 procède à une transplantation d'organe pour un patient. Photo: Vietnam Illustré

Hanoï (VNA) - Ces dernières années, la transplantation d'organes au Vietnam a enregistré des réalisations historiques, faisant du Vietnam l'un des "points lumineux" en Asie du Sud-Est et en Asie dans ce secteur.

Le 9 février 2024, une greffe des deux poumons sur une patiente de 21 ans a été réalisée avec succès par des médecins de l'Hôpital pulmonaire national, selon les normes internationales du programme de transplantation pulmonaire de l'UCSF (University of California San Francisco), l'un des 9 grands et réputés centres de greffe pulmonaire aux États-Unis.

Lors de la Conférence asiatique sur la transplantation d'organes qui s'est tenue en République de Corée fin 2023, le comité d'organisation a consacré un séminaire au secteur de la transplantation d'organes au Vietnam.

La première greffe de rein pour un patient de 40 ans atteint d'insuffisance rénale terminale en 1992 à l'Hôpital militaire 103 a marqué le début du parcours de plus de 30 ans du secteur de la transplantation d'organes au Vietnam. A ce jour, près de 8.000 greffes d'organes ont été réalisées.

A l'heure actuelle, le pays compte 25 centres de transplantation d'organes. Il maîtrise bien les techniques cliniques de transplantation d'organes les plus importantes et les plus courantes concernant les reins, le cœur, le foie, le pancréas, les poumons, etc.

En outre, les coûts des transplantations d'organes au Vietnam sont nettement moins élevés que dans d'autres pays du monde, ne représentant qu'un huitième des coûts en Thaïlande et un vingt-quatrième par rapport aux États-Unis. C'est pourquoi de plus en plus de patients étrangers choisissent le Vietnam pour survivre à leurs maladies.

Malgré les nombreuses réalisations obtenues, la plus grande difficulté à laquelle est actuellement confrontée le secteur de la transplantation d'organes du Vietnam est la pénurie de sources de tissus et d'organes pour la transplantation, selon des spécialistes.

Même si le nombre de donneurs d'organes enregistrés tend à augmenter, il reste encore un nombre très faible par rapport aux besoins.

Par conséquent, il est nécessaire de compléter et de remédier aux limites et aux lacunes dans le système juridique sur le don de tissus et d'organes; d'établir un réseau de conseillers pour promouvoir le don d'organes après le décès ou la mort cérébrale. Il est notamment essentiel d'intensifier les efforts de sensibilisation pour que les citoyens comprennent pleinement la nature du don d'organes et la signification profonde de ce geste noble. -VNA